Biographie de l'auteur :
Joann Sfar est né en 1971 à Nice. Dessinateur et scénariste de bandes dessinées, romancier, réalisateur, chroniqueur : son curriculum vitae tient de l'inventaire à la Prévert (normal, c'est l'un de ses écrivains préférés). Chef de file de la génération qui a renouvelé la bande dessinée dans les années 1990, il compte plus d'une centaine d'albums à son actif, de "Donjon" à "Pascin" et de "Klezmer" à "Chagall en Russie", sans oublier "Petit Vampire". Son chef-d'oeuvre reste "Le Chat du rabbin", publié chez Dargaud (plus d'un million d'exemplaires vendus). Une série culte qu'il a adaptée en 2011, en collaboration avec Antoine Delesvaux, sous la forme d'un film d'animation qui a reçu un César. Une distinction qu'il avait déjà obtenue pour son "Gainsbourg (vie héroïque)", une biographie filmée du chanteur. S'il se définit lui-même comme un dessinateur compulsif qui ne passe pas un jour sans prendre son crayon, cet adepte d'un trait vivant jeté sur le papier est aussi un authentique écrivain. Car ce raconteur d'histoires accorde autant d'importance aux mots qu'aux images, aussi à l'aise devant ses planches que face à son écran d'ordinateur ou derrière une caméra. Il a récemment publié, avec succès, plusieurs romans : "Comment tu parles de ton père" (Albin Michel, 2016), "Vous connaissez peut-être" (Albin Michel, 2017) ou encore "Modèle vivant" (Albin Michel, 2018). Et comme Joann Sfar ne saurait se contenter d'une seule actualité, le huitième tome du "Chat du rabbin" (Dargaud) sort en septembre 2018.
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Il est comme ça, le petit Merlin. Il part à la pêche aux écrevisses avec ses copains Jambon (le cochon savant) et Tartine (l'ogre au coeur d'or), et il en profite au passage pour changer le cours de l'Histoire. Là, par exemple, il flanque une bonne dérouillée à Guillaume le Conquérant, parti pour s'emparer sans vergogne aucune de la prude (et pluvieuse) Albion. Et pourtant, le Guillaume en question avait une arme secrète : toute une armada de poètes français qu'il s'apprêtait à lâcher "afin qu'ils infligent aux Anglais une prose soporifique"... Sans compter sa réserve de coiffeurs, de moniteurs d'éducation physique et d'agriculteurs en colère. Mais le petit Merlin aura tôt fait de remettre les pendules à l'heure (celle du thé, forcément). Cet épisode méconnu des relations franco-britanniques ne figure ni dans la tapisserie de Bayeux ni dans les manuels scolaires, mais ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir. Parce que Sfar et Munuera, c'est tout de même plus drôle que Lagarde et Michard... --Gilbert Jacques
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