Présentation de l'éditeur :
Claude Gueux est un voleur récidiviste condamné à une lourde peine. Le 7 novembre 1831, il tue le directeur des ateliers de sa prison. Ce crime le conduit à l'échafaud : il est guillotiné en juin 1832.
De ce fait divers Hugo retient le caractère exemplaire : la misère et la souffrance ont transformé un individu pacifique et "philanthrope" en meurtrier ; la justice, aveugle et implacable, l'a condamné à la peine capitale.
Ce texte, s'il confirme l'engagement de l'écrivain contre la peine de mort, dénonce aussi violemment une société dont le système judiciaire et pénal est contraire à toute idée de progrès social.
Le dossier de l'édition permet d'approfondir la lecture de l' uvre en proposant des éclairages historiques sur la peine de mort.
Il présente également des extraits d'autres textes de Victor Hugo (Le Dernier Jour d'un condamné, " Aux journaux ") témoignant du long combat de l'écrivain contre la peine capitale.
Quatrième de couverture :
«Claude Gueux, honnête ouvrier naguère, voleur désormais, était une figure digne et grave. Il avait le front haut, déjà ridé, quoique jeune encore, quelques cheveux gris perdus dans les touffes noires, l’œil doux […], la lèvre dédaigneuse. C’était une belle tête. On va voir ce que la société en a fait.» S’inspirant d’un fait divers qui eut lieu à Paris en 1832, et quelques années après Le Dernier Jour d’un condamné, Victor Hugo écrit un nouveau plaidoyer contre la peine de mort. Il dénonce la misère qui frappe les classes laborieuses, l’intransigeance bornée des chefs, et montre l’enchaînement fatal qui conduit les pauvres au crime. Ce n’est pas l’individu qu'il faut condamner, c’est la société qu’il faut réformer. Dans un débat toujours actuel, il prône l’éducation contre la prison.
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