Sa majeste des mouches - Adaptation Theatre - Couverture souple

Golding, William

3,69

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9782211060172: Sa majeste des mouches - Adaptation Theatre

Couverture souple

ISBN 10 : 221106017X ISBN 13 : 9782211060172

Editeur : L'Ecole des loisirs, 2001

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Quatri�me de couverture :

Une bande de gar�ons de six � douze ans se trouve jet�e par un naufrage sur une �le d�serte montagneuse, o� poussent des arbres tropicaux et g�tent des animaux sauvages. L'aventure appara�t d'abord aux enfants comme de merveilleuses vacances. On peut se nourrir de fruits, se baigner, jouer � Robinson. Mais il faut s'organiser. Suivant les meilleures traditions des coll�ges anglais, on �lit un chef. C'est Ralph, qui s'entoure de Porcinet, �l'intellectuel� un peu ridicule, et de Simon. Mais bient�t un rival de Ralph se porte � la t�te d'une bande rivale, et la bagarre entre les deux bandes devient rapidement si grave que Simon et Porcinet sont tu�s. Ralph �chappe de justesse, sauv� par l'arriv�e des adultes. Ce roman remarquable a un sens all�gorique qu'il n'est pas difficile de comprendre : c'est l'aventure des soci�t�s humaines qui est tragiquement mise en sc�ne par les enfants. Mais l'œuvre vaut avant tout par la description de leur comportement et par l'atmosph�re de joie, de myst�re et d'effroi qui la baigne.

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Soit un groupe d'enfants, de six � treize ans, que l'on isole sur une �le d�serte. Qu'advient-il d'eux apr�s quelques mois ? William Golding tente l'exp�rience. Apr�s les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s'organiser pour survivre. C'est au moins la r�flexion de Ralph, celui qui fut �lu chef au temps heureux des commencements, et du fid�le Piggy. Mais c'est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au "tr�ne", et les siens. Cette premi�re division clanique n'est pas loin de reproduire un sch�ma social ancestral. S'ensuivent des comportements qui boudent peu � peu la civilisation et � travers lesquels les rituels imm�moriaux le disputent � une sauvagerie d'une violence sans limite.

D�s Sa Majest� des Mouches (1954), port� � l'�cran par Peter Brook (1963), appara�t l'obsession de William Golding : l'homme est fonci�rement mauvais. Le monde est porteur d'une cruaut� sans faille dans laquelle chacun se fourvoie et finit par p�rir, comme il l'illustre plus tard dans Les H�ritiers ou Parade sauvage. L'�crivain re�ut le prix Nobel de litt�rature en 1983. --Laure Anciel

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