Présentation de l'éditeur :
Maurice, enfant persécuté et combatif du ghetto de Varsovie, s'est enfin cru en sécurité quand il est arrivé à Paris en 1929. Treize ans plus tard, la police française le remet dans un train. Après Pithiviers, Auschwitz. Par les yeux de Maurice, nous découvrons brutalement l'enfer sur terre, dans ses moindres détails. Et d'abord le vocabulaire. Pour désigner les cadavres, les Allemands utilisent le mot Stücke, qui veut dire « pièces », comme dans l'expression « pièces détachées ». Oui, Auschwitz est une usine à produire des cadavres, le plus possible. Maurice le comprend très vite. Il pressent aussi que s'il veut sortir un jour vivant de là, il lui faudra tout faire pour ménager ses forces, esquiver les coups, calculer ses moindres gestes, comme dans les combats de boxe qu'il menait avant la guerre et qu'on le force à livrer au camp contre de plus pauvres diables que lui. A partir de 12 ans.
Quatrième de couverture :
Auschwitz, 1941. L'usine à fabriquer des cadavres. Pendant quatre ans, des millions de juifs vont laisser leur vie dans les camps nazis. Quelques milliers seulement reviendront, ni sains, ni saufs, mais survivants. Moshé, dit Maurice, fait partie de ceux-là. Les insultes antisémites, sa petite taille, la fatalité, il a appris très jeune à les combattre, dans son quartier de la banlieue de Varsovie. Il est devenu boxeur.
Alors, même à Auschwitz, jusque dans Auschwitz, Maurice se bat, et il raconte la vie quotidienne de la mort, pour mieux la vaincre. Il tient tête aux kapos, il ruse, il s'adapte à tout, de tout son corps, de toute son âme. Mais il devine que la santé, la volonté, la vigilance ne suffisent pas, et que pour sortir de l'enfer, il aura besoin de beaucoup de chance.
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