Notre �tat : le livre-v�rit� de la fonction publique - Couverture souple

Spitz, Bernard; Fauroux, Roger

9782221089118: Notre �tat : le livre-v�rit� de la fonction publique

Couverture souple

ISBN 10 : 2221089111 ISBN 13 : 9782221089118

Editeur : Robert Laffont, 2001

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R160178720. NOTRE ETAT - LE LIVRE VERITE DE LA FONCTION PUBLIQUE. 2000. In-8. Broch�. Bon �tat, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Int�rieur frais. 805 Pages. . . . Classification Dewey : 350-Administration publique

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Revue de presse :

Surprise : la cr�me de l'administration fran�aise n'a pas de mots assez durs pour d�noncer les archa�smes de notre fonction publique.
Notre Etat. C'est l'usage du possessif qui fait tout l'int�r�t de ce livre consacr� � la r�forme de la fonction publique. Roger Fauroux, qui fut PDG de Saint-Gobain puis ministre de l'Industrie, y a r�uni une pl�iade de hauts fonctionnaires pour prendre le pouls de l'employeur qu'ils servent ou ont servi avant de partir dans le priv� : l'Etat fran�ais.

Leur diagnostic est d'autant plus alarmant qu'il �mane d'�narques et autres polytechniciens, �lev�s dans le culte du service public. Quand ceux-ci d�noncent p�le-m�le la gestion ahurissante des carri�res de fonctionnaires, les blocages de l'�cole, l'�chec de la r�forme de Bercy ou le co�t excessif de la sant�, le lecteur ne peut que penser : � C'�tait donc vrai ! � Alors que la soci�t� et les entreprises vivent d'intenses bouleversements, les auteurs nous d�crivent un Etat en panne, incapable de changer d'�tat d'esprit pour adopter une culture d'efficacit�. Si cet audit �tait celui d'une entreprise, explique Roger Fauroux, � il conclurait � la d�faillance du commercial, de la comptabilit�, du contr�le de gestion, des relations humaines, de la communication et du service juridique, et il constaterait en bout de cha�ne une production souvent de qualit� mais � des co�ts de revient sup�rieurs � ceux de la concurrence. Qui serait pr�t � investir sur l'avenir de cette entreprise-l� ? �.

Le coup de col�re des auteurs de ce livre inciterait presque � l'optimisme. Si autant de brillants esprits, malgr� leur diversit� de sensibilit�s, d'exp�riences et de g�n�rations, tombent d'accord sur le constat et les r�formes � accomplir d'urgence, c'est que tout n'est pas perdu. Les chemins qu'ils tracent pour rendre l'Etat plus efficace sont convaincants. On pressent qu'il suffirait de peu de choses pour bousculer le poids des archa�smes.
Malheureusement, on voit mal pourquoi les changements qu'ils r�clament seraient plus applicables aujourd'hui qu'hier. Diminution du nombre de fonctionnaires, r�forme de leur statut, vraie d�centralisation... les r�formes pr�conis�es sont toujours les m�mes. Mais en face, les forces qui bloquent toute r�forme sont toujours aussi pr�sentes. -- L'Entreprise

Une �quipe d'une trentaine d'auteurs, tous brillants, (�narques, normaliens, polytechniciens, anciens ministres, universitaires, anciens membres de cabinets minist�riels, hauts fonctionnaires, responsables d'entreprises priv�es ou publiques) de sensibilit�s politiques diff�rentes (quoique la gauche pr�domine largement), r�unis par un ancien ministre de l'Industrie, du Commerce ext�rieur et de l'Am�nagement du territoire et un ma�tre des requ�tes au Conseil d'�tat, rapporteur g�n�ral de la mission Commerce �lectronique, pr�sentent les dysfonctionnements de l'�tat fran�ais dans leur domaine d'exp�rience respectif.

Ils se livrent � des comparaisons internationales et proposent des pistes de r�forme r�alistes, soulignant que l'�tat doit penser au long terme.
Les sujets abord�s couvrent quasiment tous les domaines d'intervention de l'�tat : les hauts fonctionnaires, l'�tat employeur, l'administration fiscale, la justice, la police et les prisons, la d�fense et la diplomatie, l'environnement, l'am�nagement du territoire, l'�ducation, la politique de l'emploi, la sant�, les retraites, la politique de l'immigration, l'administration �conomique et le colbertisme, l'�tat strat�ge industriel, l'�tat actionnaire, l'agriculture, la politique culturelle, l'audiovisuel public, le sport, la place de l'�tat vis-�-vis du march� dans le cadre de la mondialisation, la politique mon�taire et budg�taire, les nouvelles technologies, la Constitution, les agences de r�gulation, le r�le des syndicats et l'effet de l'Union europ�enne.

L'introduction met en avant trois "prol�gom�nes � toute r�forme possible" de l'�tat : une gestion intelligente de son personnel, une politique syst�matique de d�centralisation des pouvoirs et une remise en ordre des relations entre l'�tat fran�ais et l'Europe.

Des encadr�s compl�tent les contributions des auteurs, apportant un grand nombre de donn�es chiffr�es et racontant parfois des anecdotes surprenantes comme le r�le capital jou� par les technologies fran�aises dans les n�gociations des accords de Dayton alors que les diplomates europ�ens ne faisaient que de la figuration. --G�rard Blanc -- Futuribles

Quatri�me de couverture :

O� va l’�tat, notre �tat, alors que ce nouveau si�cle s’ouvre sur une mutation profonde dans tous les domaines ? Dans notre pays, les entreprises bougent, la soci�t� bouge mais notre �tat, lui, reste en panne. C’est entendu, l’�tat n’est pas une entreprise, le profit n’est pas sa finalit�, mais son efficacit� – et donc sa r�forme – sont devenues une n�cessit�. C’est m�me la condition absolue pour que le poids des archa�smes ne condamne pas la France au d�clin, dans cette Europe qu’elle a contribu� � construire.
Pour la premi�re fois, une enqu�te sans concessions est men�e sur tous les fronts de la fonction publique : le malaise des fonctionnaires, l’�chec de la r�forme de Bercy, les retards de la d�centralisation, les blocages de l’�cole, l’absence d’un vrai dialogue social, le mythe de la cagnotte, la bombe des retraites, le co�t excessif de la sant�, les dangers de l’exclusion, les fragilit�s de notre d�mocratie, la crise de la justice, l’enlisement de l’Europe, etc.
Roger Fauroux et Bernard Spitz ont r�uni autour d’eux une brillante �quipe d’auteurs issus de sensibilit�s politiques, d’exp�riences et de g�n�rations diverses, qui parlent d’une seule voix ; parfois pour exprimer leur col�re, toujours pour proposer des solutions. Tous ont servi ou servent encore un �tat qu’ils veulent r�former pour mieux le d�fendre. Le bilan qu’ils dressent est �difiant. Les propositions qu’ils dessinent sont bien celles de la derni�re chance. Saurons-nous la saisir ?
T�moignages, r�flexions, propositions…

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