Dosto�evski � Manhattan - Couverture souple

Glucksmann, Andr�

3,15

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Couverture souple

ISBN 10 : 2221093216 ISBN 13 : 9782221093214

Editeur : Robert Laffont, 2002

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278pages. in8. Broch�. Tr�s Bon Etat / Infimes usures d'usage sans cons�quence (lu) coins de 1�re de couv' l�g�rement corn�s sans importante, voir photo.

Les informations fournies dans la section � Synopsis � peuvent faire r�f�rence � une autre �dition de ce titre.

Quatri�me de couverture :

La catastrophe �tait d’ailleurs loin d’�tre " inimaginable ". Seule une r�ussite aussi compl�te �tait impr�visible. La litt�rature, le cin�ma et la t�l�vision nous avaient d�j� fait vivre de telles sc�nes. Dosto�evski et Tch�kov se sont int�ress�s � la menace du terrorisme id�ologique : la fiction avait pr�vu ce que les experts militaires n’avaient os� imaginer. Il n’en est pas moins difficile de comprendre cet acte d’une telle violence. Afin d’analyser, pour reprendre Marx, "ce spectre qui hante d�sormais la plan�te", il nous faut d’abord �teindre l’incendie mental que la catastrophe a fait na�tre, puis r�duire l’inexplicable en le confrontant au connu, au commun.
"Je tue donc je suis" est la devise nihiliste. Tel Raskolnikov assassinant l’usuri�re pour se convaincre qu’il est ma�tre de ses actes, le nihiliste se caract�rise par son go�t de la destruction pour la destruction ainsi que par la joie que lui procure le malheur des autres. Cette victoire nihiliste marque la fin de la guerre inter�tatique, des conflits classiques si bien analys�s par Raymond Aron. Le terrorisme signe l’assomption mondiale d’une violence beaucoup plus diffuse, latente et universelle, sans visage et sans revendication. La violence l’emporte d�sormais sur la guerre � travers de nouvelles cibles (les Twin Towers, les deux bouddhas de Bamiyan, la biblioth�que de Sarajevo...). Face au nihilisme dont les principes fondamentaux sont la corruption, la terreur et la destruction, les hyperpuissances sont aussi des hyperimpuissances.
Andr� Glucksmann est l’un des philosophes europ�ens les plus c�l�bres de notre �poque. D�s son Discours sur la guerre (1967), il s’est int�ress� � l’�tude philosophique du conflit et de la violence. Intellectuel voyageur, son exp�rience du terrain (r�cemment en Alg�rie et en Tch�tch�nie) et sa r�flexion, en s’enrichissant mutuellement, donnent � ses ouvrages une force et une profondeur incomparables.

Pr�sentation de l'�diteur :

L'attaque terroriste du 11 septembre 2001 contre les �tats-Unis marque un tournant de l'Histoire et inaugure tragiquement une nouvelle �re, celle du nihilisme triomphant.

La catastrophe �tait d'ailleurs loin d'�tre "inimaginable". Seule une r�ussite aussi compl�te �tait impr�visible. La litt�rature, le cin�ma et la t�l�vision nous avaient d�j� fait vivre de telles sc�nes. Dosto�evski et Tch�kov se sont int�ress�s � la menace du terrorisme id�ologique: la fiction avait pr�vu ce que les experts militaires n'avaient os� imaginer. Il n'en est pas moins difficile de comprendre cet acte d'une telle violence. Afin d'analyser, pour reprendre Marx, "ce spectre qui hante d�sormais la plan�te", il nous faut d'abord �teindre l'incendie mental que la catastrophe a fait na�tre, puis r�duire l'inexplicable en le confrontant au connu, au commun. "Je tue donc je suis" est la devise nihiliste. Tel Raskolnikov assassinant l'usuri�re pour se convaincre qu'il est ma�tre de ses actes, le nihiliste se caract�rise par son go�t de la destruction pour la destruction ainsi que par la joie que lui procure le malheur des autres. Cette victoire nihiliste marque la fin de la guerre inter�tatique, des conflits classiques si bien analys�s par Raymond Aron. Le terrorisme signe l'assomption mondiale d'une violence beaucoup plus diffuse, latente et universelle, sans visage et sans revendication. La violence l'emporte d�sormais sur la guerre � travers de nouvelles cibles (les Twin Towers, les deux bouddhas de Bamiyan, la biblioth�que de Sarajevo...). Face au nihilisme dont les principes fondamentaux sont la corruption, la terreur et la destruction, les hyperpuissances sont aussi des hyperimpuissances. Andr� Glucksmann est l'un des philosophes europ�ens les plus c�l�bres de notre �poque. D�s son "Discours sur la guerre" (1967), il s'est int�ress� � l'�tude philosophique du conflit et de la violence. Intellectuel voyageur, son exp�rience du terrain (r�cemment en Alg�rie et en Tch�tch�nie) et sa r�flexion, en s'enrichissant mutuellement, donnent � ses ouvrages une force et une profondeur incomparables.

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