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Afficher les exemplaires de cette édition ISBN297 pages. Etat d'usage Couv. convenable Intérieur frais In-8 Carré Broché INTRODUCTION ET NOTES DE FRANCK FERRAND
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" C'est lors d'une promenade à Trianon que je suis entrée pour la première fois en contact avec Marie-Antoinette, explique Yaguel Didier. Une sensation très forte m'a envahie, et la Reine s'est mise à parler par ma bouche. Une heure durant, ce furent des confidences extraordinaires sur sa vie et sur son destin... "
Dès lors et pendant plus de deux ans, le célèbre médium a, de manière étonnante, noué des liens suivis avec l'esprit de l'infortunée reine de France et celui de ses proches. Semaine après semaine, elle a revécu l'enfance d'une princesse adulée, à Vienne, le supplice d'une raine déchue, à Paris, en passant par les tourments de Versailles délices de Trianon... Se sont mêlés à ces conversations : Louis l'impératrice Marie-Thérèse et l'empereur Joseph II, des faim comme les beaux-frères Provence et Artois ou le comte de Fersen, des amies comme Mmes de Lamballe et de Polignac, de bons serviteurs comme Mme Campan ou Bonnefoy du Plan... Autant d'interlocuteurs inespérés, souvent passionnants, toujours émouvants dans leurs confidences à bâtons rompus.
Voici ces entretiens d'un genre particulier, analysés et commerce l'historien Franck Ferrand. A travers ces pages d'une histoire revécue de l'intérieur, c'est toute l'âme d'une époque qui ressuscite nos yeux. De quoi faire réfléchir et s'interroger... Car, dans sa profonde originalité, ce document témoigne d'une expérience unique.
Extrait :À chaque fois qu’au cours d’une séance consacrée à la Reine, il est question de Louis XVI, la voix de Yaguel se fait plus sourde, plus émue.
« Mon époux fut un véritable époux. Il savait m’écouter... Lorsque j’osais aborder devant lui l’objet d’un chagrin, il penchait la tête et m’écoutait longuement sans jamais m’arrêter ni me contredire ; or je savais qu’il prenait note de ce que je disais et en tirait les conséquences puisque, par la suite, les attitudes des uns et des autres évoluaient dans le bon sens. »
Je sens qu’il a fait ce qu’il a pu pour la protéger. Mais lui-même était prisonnier d’un tel carcan ! Ce n’est pas lui qui dirigeait, c’était tout un système. C’est la Reine qui parle : « Je puis dire que la Cour était, en fait, entre les mains d’une dizaine de personnes. « De temps en temps, auprès de moi, il épanchait son cœur ; et nous nous retrouvions si fortement dans ces moments-là ! C’étaient des moments exquis, et je n’ai cessé d’y revenir au soir de ma vie. »
« Dans ma geôle, durant mes nuits sans sommeil, j’ai souvent repensé à ce jeune prince que j’avais vu pour la première fois dans le soleil, et qui tout de suite m’a plu par le regard de bonté, si doux, si tendre, qu’il a posé sur moi. Je n’ai jamais douté de son amour ; je sais qu’il fut d’une fidélité exemplaire ; et ses maladresses toujours rattrapées l’ont rendu bien cher à mon cœur. »
Elle dit cela avec beaucoup de tendresse, de gentillesse...
« Et l’on s’est tant mépris sur notre attachement ! Il eût été si facile pour lui de trouver maîtresse...
« Un homme a beaucoup dit et médit sur nous et sur notre vie conjugale. Sa plume trempée dans l’acide me rendait malade. »
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Description du livre Laffont, 2002. Paperback. Etat : New. Never used!. N° de réf. du vendeur P112221094697
Description du livre Laffont, 2002. Etat : New. book. N° de réf. du vendeur M2221094697