Présentation de l'éditeur :
Graziella est un roman d'Alphonse de Lamartine. Résumé : D'abord intégré à l'ouvrage autobiographique Les Confidences (Livres VII à X) en 1849, ce roman fut publié seul en 1852 et fut dès lors le livre le plus lu de son auteur. Lamartine y évoque l'Italie et surtout la région napolitaine, où il séjourna à deux reprises, d'abord durant sa jeunesse, en 1811 et 1812, ensuite en 1844, en compagnie de sa femme et de ses nièces. Reprenant certains thèmes chers au romantisme (l'ennui, le vague des passions, la fougue et les idéaux de jeunesse, le voyage, l'harmonie de l'homme et de la nature), il y romance son premier séjour, et dessine le portrait charmant d'une adolescente amoureuse, d'une "Ève naïve"1, meurtrie par l'abandon. Ce roman vaut surtout pour la description de la jeunesse romantique et pour la poésie pittoresque de ses descriptions, notamment celles de l'île d'Ischia, de la Naples populaire (l'astrico) et du Vésuve. L'"Épisode" de la tempête en mer reprend enfin habilement un véritable topos épique. Lamartine y exprime également son amour de la littérature romantique (il mentionne Corinne de Madame de Staël, Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister ou Les Souffrances du jeune Werther de Goethe, Les Dernières Lettres de Jacopo Ortis d'Ugo Foscolo) et avoue son admiration pour le Paul et Virginie de Bernadin de Saint-Pierre, roman qui se trouve au centre du récit... Biographie : Alphonse de Lamartine... (nom complet : Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine), né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869 est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l'une des grandes figures du romantisme en France. En 1830, il décide d'entrer en politique en se ralliant à la monarchie de Juillet mais échoue à la députation. Il effectue alors un voyage en Orient où il visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme, relaté dans Voyage en Orient et marqué par le drame de la mort de sa fille Julia. En 1833, Lamartine est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il passe du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués. Il joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848, proclamant la République, et assure pendant trois mois le poste de chef du gouvernement provisoire, mais se retire de la politique après sa lourde défaite, n'obtenant que 0,26 % des suffrages lors de l'élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis-Napoléon Bonaparte le 20 décembre 1848. Lourdement endetté, il vend à regrets le domaine de Milly en 1860 et écrit des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques, son Cours familier de littérature (1856-1869), et d'autres œuvres moins décriées mais demeurant mineures telles que Le Tailleur de pierre de Saint-Point en 18513. Son dernier grand poème La Vigne et la Maison est écrit en 1857. Alphonse de Lamartine meurt en 1869 presque octogénaire et repose dans le caveau familial au cimetière communal4, le long du mur du parc du château de Saint-Point qu'il a habité et transformé depuis 1820. Extrait : Les affaires qui avaient conduit ma compagne de voyage à Livourne se prolongeant indéfiniment, on parla de me ramener en France sans avoir vu Rome et Naples. C’était m’arracher mon rêve au moment où j’allais le saisir. Je me révoltai intérieurement contre une pareille idée. J’écrivis à mon père pour lui demander l’autorisation de continuer seul mon voyage en Italie, et, sans attendre la réponse, que je n’espérais guère favorable, je résolus de prévenir la désobéissance par le fait. « Si la défense arrive, me disais-je, elle arrivera trop tard. Je serai réprimandé, mais je serai pardonné ; je reviendrai, mais j’aurai vu. » Je fis la revue de mes finances très-restreintes...
Quatrième de couverture :
Il a vingt ans, il ne fait rien et, pour mettre fin à une idylle qui déplaît à sa famille, celle-ci l'expédie en Italie. Lamartine visite Florence, séjourne à Rome, arrive à Naples où, après une promenade en barque qui met sa vie en péril, il rencontre la fille d'un pêcheur - c'est Graziella - et c'est une des histoires d'amour les plus belles et les plus touchantes que l'on ait jamais écrites. Une histoire très brève aussi : Graziella ne survivra pas longtemps au retour en France de son ami.Il y a deux personnages dans Graziella : Graziella elle-même et l'Italie. Non pas l'Italie de Stendhal, des «diva», des Sanseverina, des archevêques amoureux. Mais l'Italie des paysans, des pêcheurs, qui, aux rives d'Ischia et de Procida, vivent parmi leurs jardins et leurs vignes aussi simplement qu'aux plus beaux jours du monde antique.
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