Hannibal revient. On l’avait laissé à la fin du Silence des Agneaux avec un sourire inquiétant, celui du plaisir de retrouver la liberté et de penser aux prochaines victimes dont il pourra se délecter... Thomas Harris vient de livrer la suite de ce livre événement, dans son style très particulier, ultra précis dans ses descriptions, véritable chirurgien de l’horreur. Dès le début, nous voilà replongés dans l’ambiance sordide des enquêtes criminelles, des fusillades aveugles et des corps martyrisés. Mais malgré cette entame vive et rapide, on n’entre jamais complètement dans l’histoire. Trop de références aux personnages du Silence des Agneaux (on retrouve Crawford, Barney, on rappelle le fameux « jeté de sperme » de Miggs...), dénotent un certain manque d’inspiration. Heureusement, l’escapade en Italie apporte un peu de sel dans l’enquête de Clarice Sterling, illustrant une autre facette de l’écrivain, amateur d’art romain comme Hannibal le cannibale. Ce monstre tueur est-il capable de compassion ? Clarice échappera t-elle aux loups féroces du FBI ? Vers quoi court elle ? Vers son passé ? Hannibal peut-il l’aider ? Thomas Harris invente une nouvelle agent Sterling, en proie aux désillusions et à l’absence d’amour. Cette Clarice là est étrange, à la fois moins sensible et plus faible. On suit son aventure comme on regarde un film. Au final, c’est une réussite en demi-teinte qui ne plaira qu’aux vrais fans, et leur réservera une conclusion tout à fait inattendue et douce au palais...--Olivier R.-- -- Urbuz.com
Si certains commencent à l'oublier, d'autres, à jamais marqués dans leur chair, n'ont jamais cessé de le traquer. Il a fallu sept ans à Mason Verger, milliardaire atrocement défiguré par Hannibal Lecter, pour enfin retrouver sa trace. Sept ans pour échafauder un plan. Aujourd'hui, tout est prêt. C'est à Florence qu'Hannibal se cache sous une fausse identité. Mais pour le débusquer, Verger a besoin de la seule personne à l'avoir approché de près : Clarice Sterling. L'heure de gloire de l'agent spécial du FBI est passée. Elle n'a rien à perdre à reprendre l'enquête. Et puis, elle aussi a un vieux compte en suspens avec lui. Mais on ne défie pas impunément Hannibal Lecter. Surtout si, dans la partie de chasse qui commence, on occupe sans le savoir la place de l'appât.
"Ceux qui attendent Hannibal veulent savoir si c'est aussi bien que le "Silence des agneaux". Non, ce n'est pas aussi bien. C'est mieux !" Stephen King