Présentation de l'éditeur :
En février 1910, un jeune homme russe de 23 ans, très fortuné, Sergueï Pankejeff, vient consulter Freud. Une névrose extrêmement grave le rend incapable de résoudre les problèmes les plus simples de l’existence, tels que s’habiller tout seul ; de même, il souffre de troubles intestinaux permanents et notamment d’une constipation chronique. La cure va durer plusieurs années ; ce sera la plus longue relatée par Freud, et elle déchaînera l’intérêt des psychanalystes, rendant son patient immédiatement célèbre. L’Homme aux loups s’inscrit sur fond de rivalité entre Freud et Jung, mais c’est surtout le livre de l’analyse d’un rêve presque aussi important que celui de « l’injection faite à Irma » (L’Interprétation des rêves), un rêve qui débouche sur la thématique de la castration et sur la reconstitution d’une scène à laquelle Pankejeff, alors âgé de dix-huit mois, avait assisté et que l’on nommera plus tard « scène primitive » : le coït de ses parents, événement incompréhensible sur le moment et source après coup d’une terreur archaïque.
Quatrième de couverture :
J 'ai rêvé que c'est la nuit et que je suis couché dans mon lit (le pied de mon lit était contre la fenêtre, devant la fenêtre se trouvait une rangée de vieux noyers ; je sais, c'était l'hiver lorsque je rêvais, et de nuit). Soudain, la fenêtre s'ouvre d'elle-même et je vois avec un grand effroi que sur le grand noyer devant la fenêtre quelques loups blancs sont assis. Ils étaient au nombre de six ou sept. Les loups étaient tout blancs et avaient plutôt l'air de renards ou de chiens de berger, car ils avaient de grandes queues comme des renards et leurs oreilles étaient pointées comme chez les chiens quand ils guettent quelque chose. En proie à une grande angoisse, celle manifestement d'être dévoré par les loups, je poussai un cri et me réveillai.
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