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Extrait :
MUSÉE DU PLASTIQUE-LE PLASTICARIUM
Près du Petit Château
° Accès : tram n° 51 arrêt Porte de Flandre ou métro Sainte-Catherine
° Contacter Philippe Decelle au 02 344 98 21 pour organiser la visite et connaître l'adresse
° Entrée : 10 € par personne
Le Plasticarium est l'un de ces endroits extraordinaires qui vous font aimer Bruxelles. Situé tout près du centre-ville, le Plasticarium accueille la plus importante collection au monde d'objets en plastique, tant en quantité qu'en qualité. Au-delà de la collection elle-même, la personnalité de Philippe Decelle, le propriétaire de ce musée privé, ajoute beaucoup à l'intérêt de la visite. Passionné par ses objets, il continue d'enrichir ses collections par des achats réguliers. Le jour de notre visite, il venait d'acquérir un modèle de lampe soucoupe volante de 1963. Et c'est avec un humour et un enthousiasme communicatifs qu'il guide personnellement la visite. Seul bémol : afin de ne pas trop se disperser, Philippe demande à ce que l'on réunisse un groupe d'environ 10 personnes (maximum 20), pour ouvrir les portes de son musée.
La collection se concentre principalement sur les objets en plastique créés entre 1960 et 1973 : 1960 est la date de création du premier meuble tout en plastique, et 1973 celle du premier choc pétrolier, qui eut pour effet de renchérir considérablement le prix du plastique, dérivé du pétrole. Cette courte période d'environ quinze ans correspond à l'âge d'or du plastique.
Le plastique doit son existence indirectement à la Seconde Guerre mondiale : avant les années 40, la toile des parachutes était fabriquée en soie, matériau qui provenait en grande partie du Japon. À la suite de l'attaque de Pearl Harbour, les sources d'approvisionnement en soie se tarirent, et les Américains, contraints de trouver un matériau de remplacement, inventèrent le Nylon, une variété de plastique.
Après avoir été accueilli par l'un des cinq bureaux en plastique de Georges Pompidou derrière lequel un mannequin, en plastique bien sûr, est assis, vous accédez aux trois étages de la maison. Au premier, tout sur le design, que notre guide définit comme un «art décoratif industriel à but social». À notre époque et pour le grand public, Starck est un exemple emblématique de ce mouvement. En stylisant des objets de la vie courante comme la brosse à dents et en industrialisant leur production, ce qui permet de baisser les prix de revient, il démocratise l'accès à une certaine forme d'art. Pour ce premier étage, remarquez entre autres le service à pique-nique en forme de soucoupe volante ou le plat à zakouski en forme de sphères. Au deuxième étage est abordée la période post-68, plus «fun», avec notamment les extraordinaires chaises en forme de dent : molaire, double molaire ou même incisive. Puis la fameuse chaise fleur de Günter Beltzig (1967), les célèbres fauteuils bulle et le siège en forme d'oeuf.
Présentation de l'éditeur :
Près du Petit Château
° Accès : tram n° 51 arrêt Porte de Flandre ou métro Sainte-Catherine
° Contacter Philippe Decelle au 02 344 98 21 pour organiser la visite et connaître l'adresse
° Entrée : 10 € par personne
Le Plasticarium est l'un de ces endroits extraordinaires qui vous font aimer Bruxelles. Situé tout près du centre-ville, le Plasticarium accueille la plus importante collection au monde d'objets en plastique, tant en quantité qu'en qualité. Au-delà de la collection elle-même, la personnalité de Philippe Decelle, le propriétaire de ce musée privé, ajoute beaucoup à l'intérêt de la visite. Passionné par ses objets, il continue d'enrichir ses collections par des achats réguliers. Le jour de notre visite, il venait d'acquérir un modèle de lampe soucoupe volante de 1963. Et c'est avec un humour et un enthousiasme communicatifs qu'il guide personnellement la visite. Seul bémol : afin de ne pas trop se disperser, Philippe demande à ce que l'on réunisse un groupe d'environ 10 personnes (maximum 20), pour ouvrir les portes de son musée.
La collection se concentre principalement sur les objets en plastique créés entre 1960 et 1973 : 1960 est la date de création du premier meuble tout en plastique, et 1973 celle du premier choc pétrolier, qui eut pour effet de renchérir considérablement le prix du plastique, dérivé du pétrole. Cette courte période d'environ quinze ans correspond à l'âge d'or du plastique.
Le plastique doit son existence indirectement à la Seconde Guerre mondiale : avant les années 40, la toile des parachutes était fabriquée en soie, matériau qui provenait en grande partie du Japon. À la suite de l'attaque de Pearl Harbour, les sources d'approvisionnement en soie se tarirent, et les Américains, contraints de trouver un matériau de remplacement, inventèrent le Nylon, une variété de plastique.
Après avoir été accueilli par l'un des cinq bureaux en plastique de Georges Pompidou derrière lequel un mannequin, en plastique bien sûr, est assis, vous accédez aux trois étages de la maison. Au premier, tout sur le design, que notre guide définit comme un «art décoratif industriel à but social». À notre époque et pour le grand public, Starck est un exemple emblématique de ce mouvement. En stylisant des objets de la vie courante comme la brosse à dents et en industrialisant leur production, ce qui permet de baisser les prix de revient, il démocratise l'accès à une certaine forme d'art. Pour ce premier étage, remarquez entre autres le service à pique-nique en forme de soucoupe volante ou le plat à zakouski en forme de sphères. Au deuxième étage est abordée la période post-68, plus «fun», avec notamment les extraordinaires chaises en forme de dent : molaire, double molaire ou même incisive. Puis la fameuse chaise fleur de Günter Beltzig (1967), les célèbres fauteuils bulle et le siège en forme d'oeuf.
On ne tombe pas amoureux de Bruxelles au premier coup d'œil ou le premier week-end. Loin des clichés grisâtres et des immeubles sans âme, Bruxelles recèle une multitude de trésors pour qui sait observer, pousser les portes et s'ouvrir à l'inconnu. Un restaurant caché dans la cour intérieure d'une ancienne usine, un hôtel de passe où l'on peut brûler un cierge, un champ de maïs à dix minutes du centre-ville, un temple tibétain à deux pas de l'avenue Louise, une lecture franc-maçonnique de la Grand-Place... Bruxelles sait surprendre et séduire ses habitants comme les visiteurs de passage à l'affût de secrets bien gardés.
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- ÉditeurStock
- Date d'édition2003
- ISBN 10 2234055644
- ISBN 13 9782234055643
- ReliureBroché
- Nombre de pages255
- Evaluation vendeur
(Aucun exemplaire disponible)
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