Revue de presse :
A la veille de la tempête de 1999, deux cadavres flottent sur le bassin du château. Une conservatrice mène l'enquête. Royal !...
Le nouveau polart d'Adrien Goetz est savoureux. Mené tambour battant, il a la gaieté et l'humour du Guitry de «Si Versailles m'était conté», mais un Guitry qui aurait eu accès aux cabinets secrets et aux corridors cachés où, après la dispersion des touristes, gambadent les fantômes. Il est aussi mystérieux qu'un roman de Maurice Leblanc, dont l'Arsène Lupin eût jeté son dévolu sur les trésors de la famille royale. Il a parfois la beauté sombre des «Leçons de ténèbres» de Couperin lorsqu'une poignée d'irréductibles spectraux célèbrent la messe de Noël sur les ruines enherbées de Port-Royal et entonnent l'hymne de la nuit des martyrs. Et il ajoute aux royales perspectives de Le Nôtre celles, invisibles, de l'histoire des religions, dessinant une nouvelle topographie janséniste qui, surprise, passe par un temple aux allures d'Orangerie. «Intrigue à Versailles», c'est l'anti-«Da Vinci Code». Contrairement à Dan Brown, l'érudit Adrien Goetz a du style, cinglant, insolent, chatoyant. Pour lui, l'art n'est pas prétexte à de mauvais rébus, c'est une passion folle, presque une religion. Grâce à ce magicien, les statues descendent de leur piédestal, les rois sortent des tableaux, les couleurs sont restaurées, le passé se venge du présent. (Jérôme Garcin - Le Nouvel Observateur du 26 mars 2009)
Si l'on n'était pas dans un roman d'Adrien Goetz, on pourrait penser que la recherche de l'assassin va être le fil directeur de l'histoire. Mais chez Goetz, la résolution des énigmes ne va pas sans fausses pistes et vraies révélations. Dans le jeu qu'il propose à son lecteur, l'érudition est un partenaire redoutable, parfois fuyant, jamais pesant. (Josyane Savigneau - Le Monde du 30 avril 2009)
Luttes d'influence au château ou l'érudition au service du polar...
Adrien Goetz prend un malin plaisir à concocter une intrigue fantaisiste (quoique...) pour mieux lever le voile sur les coulisses d'un Versailles méconnu, lieu de toutes les luttes d'influence, aux prises avec une administration régie par des fanatiques. Mais l'écrivain en profite surtout pour conjuguer son impressionnante érudition (il est normalien, agrégé d'histoire et docteur en histoire de l'art) avec un sens réjouissant du divertissement. C'est drôle, enlevé, palpitant, passionnant. Et quel style ! Enfin, un roman d'aventures qui nous en apprend de belles. (Delphine Peras - Lire, juillet 2009)
Présentation de l'éditeur :
Revoici Pénélope, la jeune conservatrice du patrimoine, toujours amoureuse de Wandrille, journaliste dandy et rieur. Après avoir résolu l'énigme de la tapisserie de Bayeux dans Intrigue à l'anglaise, elle est nommée au château de Versailles.
Dès son arrivée, elle découvre un cadavre, un Chinois et un meuble en trop. C'est effrayant, c'est étrange, c'est beaucoup. Dans ce temple de la perfection et de la majesté vont s'affronter les bourrasques de la mafia chinoise et d'une société secrète qui se perpétue depuis le XVIIe siècle. Des salons aux arrière-cabinets du château, des bosquets du parc aux hôtels particuliers de la ville, Pénélope, bondissante et perspicace, va percer les mystères de Versailles.
Adrien Goetz a reçu le prix Arsène Lupin pour Intrigue à l'anglaise, le premier volume des enquêtes de Pénélope.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.