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Jardin, Alexandre Des gens très bien ISBN 13 : 9782246776512

Des gens très bien - Couverture souple

 
9782246776512: Des gens très bien
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R200073449. DES GENS TRES BIEN. 2010. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 297 pages. 1 étiquette en 2ème plat.. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle

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Revue de presse :
Dans le livre magnifique qu'il a consacré à son père Ramon, Dominique Fernandez a récemment essayé de comprendre les raisons pour lesquelles un esprit brillant soudain dérailla pour son infortune. Rien de tel dans ces pages. À toute tentative d'explication, Alexandre Jardin oppose un refus d'ordre moral. Sur son grand-père, cet habile qui sut si bien naviguer au risque de se perdre, il porte un jugement implacable. À le lire, on mesure combien a changé, en l'espace d'une ou deux générations, notre regard sur les années noires. Pendant longtemps, on tint compte du patriotisme supposé des uns et des autres. Aujourd'hui, c'est la responsabilité morale et collective de millions de Français, témoins de l'horreur nazie, qui se trouve en jeu. Le fait d'avoir changé de camp au moment où tout bascula, c'est-à-dire en 1942, ne protège plus des pires soupçons, comme en témoigne ici le traitement de choc administré à Maurice Couve de Murville, nommément désigné comme le responsable de l'aryanisation des biens juifs pendant les premières années de l'Occupation...
En dépit de ses liens avec la Résistance et de l'aide qu'il accorda à certains Juifs, comme l'historien Robert Aron, Jean Jardin doit-il être tenu pour l'un des responsables de la terrible rafle ? Dans l'extraordinaire dossier à charge réuni par son petit-fils, rien ne le prouve de manière formelle. La parole est maintenant aux historiens. (Eric Roussel - Le Figaro du 6 janvier 2011)

Magistral exposé de psycho-généalogie, Des gens très bien crève le moelleux feutré du divan pour sonder le gouffre de l'Histoire et de la mémoire. «Soudain, j'ai peur. Pour la première fois de ma vie, j'accepte de perdre pied» : en lâchant prise, Alexandre Jardin retrouve l'équilibre et prend de la hauteur de vue. Au détour de phrases pudiques et cinglantes, il dénonce une certaine tendance française à l'autopersuasion, à l'illusion d'intégrité. Il démonte le mécanisme de toute prise de conscience pour dépoussiérer une à une les pièces qui la constituent : doute, renoncement, honte, sursaut de confiance, bourgeonnement de l'évidence, renaissance...
C'est tout le pouvoir d'envoûtement de ce livre : par effet de ricochet, il vient toquer à la fenêtre de chacun et invite à relire sa propre histoire. Alors le titre prend une autre tonalité. Des gens très bien, ce sont peut-être des auteurs comme Alexandre Jardin, capa­bles de renaître. D'oser l'espoir. (Marine Landrot - Télérama du 12 janvier 2011)

Alexandre Jardin est un chic type. Sincère. Engagé. Militant infatigable de la lecture, dont il s'épuise à faire connaître, à travers son association Lire et faire lire, les vertus aux moins lotis de nos enfants. On l'avait quitté romancier de bluettes, amateur d'improbables épopées conjugales, prophète souriant de la félicité matrimoniale, rejeton très tôt doué - à 23 ans, il est l'auteur vivant le plus vendu dans le monde - d'un père, Pascal Jardin, étourdissant écrivain et dialoguiste. On le retrouve changé. À 44 ans, "essoufflé de menteries", il quitte les amours délicieusement affranchies de ses ascendants pour raconter l'histoire d'une famille française vichyste, la sienne...
Alexandre a peu connu son grand-père et sa famille n'a guère cherché à découvrir ce que Jean aurait pu savoir de la déportation des juifs organisée par le gouvernement au sein duquel il travaille avec acharnement. Tous les siens se sont accommodés de son éblouissant reclassement en financier occulte de l'industrie française, conseiller influent d'Antoine Pinay, "fidèle à la personne de Laval mais pas à sa politique de collaboration", comme dira Jean-Marie Soutou, secrétaire général du Quai d'Orsay, dans un entretien avec Pierre Assouline. (Émilie Lanez - Le Point du 6 janvier 2011)

Glacé par le passé réel, réinterprété, subodoré ou fantasmé de son grand-père, Alexandre Jardin réagit par la combustion vive de son écriture. Ce chaud et froid l'éloigne de la sagesse des tièdes. Toutefois, l'irruption des formules et des anathèmes va de pair avec une finesse d'intuition, une justesse de sentiment, une candeur déliée, servies par un style à la fois félin et funambulesque...
Excessif à l'instar d'une séance de vaudou, cauchemardesque comme un tableau inspiré de Goya - Saturne dévorant ses parents -, ce livre, écrit par un possédé, joue aux quilles avec des fantômes. (Antoine Perraud - La Croix du 19 janvier 2011)

Sans doute, dans ces Gens très bien d'Alexandre Jardin, faut-il distinguer trois registres. Il y a ce que le livre peut nous apprendre de la période considérée. Sous ce rapport, le bénéfice est mince...
Il y a ensuite les interrogations du petit-fils tentant de mesurer les culpabilités du grand-père. Que savait-il des ignominies commises ? Alexandre Jardin croit pouvoir poser plus cruellement la question : non pas, que savait-il ?, mais, bien plutôt, que ne savait-il pas ? Ce changement de pied est, à beaucoup d'égards, pertinent...
On ne dira donc pas de la douleur du petit-fils qu'elle arrive un peu tard mais plutôt qu'elle arrive à son heure, l'heure des repentances. Ce n'est pas en diminuer ni l'intensité ni l'authenticité - qui sont le troisième registre de ce livre émouvant - mais cela nous rappelle combien sont plastiques nos visions du passé, combien sont commandées par l'air du temps nos émotions les plus singulières et, finalement, combien, selon la puissante formule de Benedetto Croce : "Toute histoire est contemporaine." (Marc Riglet - Lire, février 2011)
Présentation de l'éditeur :

"Tandis que mon père s'endort peu à peu contre moi, je lui parle une dernière fois :
Plus tard, tu ne pourras pas vivre avec le secret des Jardin. Il te tuera...
Tu feras un livre, Le nain jaune, pour le camoufler.
Au même âge que toi, j'en ferai un, Des gens très bien, pour l'exposer.
Et je vivrai la dernière partie de ta vie... La mienne.
Dors mon petit papa, dors...

Ce livre aurait pu s'appeler "fini de rire".
C'est le carnet de bord de ma lente lucidité."

A. J.

C’est un livre tout à fait inattendu dans l’œuvre de l’auteur de Fanfan et du Roman des Jardin. Pour la première fois, en effet, un « Jardin » décide de retrousser les légendes qui, jusque-là et avec sa propre complicité, ont embelli l’histoire de sa famille, et de se pencher sur la face sombre de celui qu’on appelait « le Nain Jaune », c’est-à-dire son grand-père, Jean Jardin.
Rappelons que celui-ci fut le directeur de Cabinet de Pierre Laval de mai 1942 à octobre 1943 ; autant dire que lors la rafle du Vél d’Hiv – à la mi-juillet 1942 – le Nain Jaune était bien au cœur du pouvoir collaborateur.
Dans Des gens très bien, Alexandre Jardin raconte son odyssée intime depuis l’âge de dix-sept ans, où il a commencé à comprendre ce que signifiaient les responsabilités glaçantes de son grand-père, tues par sa famille – avant de s’interroger sur les chemins qui conduisent quelqu’un de bien à participer à l’horreur ; et à l’assumer sans jamais se renier.
Derrière le rire d’Alexandre, il y avait donc ce secret terrible, étrangement exhibé par son père Pascal pour qu’il ne soit pas vu.
Ce voyage chez ces « gens très bien » passe par des souvenirs, des saynètes difficiles : c’est une confession grave.

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  • ÉditeurGrasset
  • Date d'édition2011
  • ISBN 10 2246776511
  • ISBN 13 9782246776512
  • ReliureBroché
  • Nombre de pages304
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Tandis que mon père s'endort peu à peu contre moi, je lui parle une dernière fois :Plus tard, tu ne pourras pas vivre avec le secret des Jardin. Il te tuera.Tu feras un livre, Le nain jaune, pour le camoufler.Au même âge que toi, j'en ferai un, Des gens très bien, pour l'exposer.Et je vivrai la dernière partie de ta vie. La mienne.Dors mon petit papa, dors.Ce livre aurait pu s'appeler fini de rire.C'est le carnet de bord de ma lente lucidité.A. J. - Nombre de page(s) : 304 - Poids : 275g - Genre : Littérature française Romans Nouvelles Correspondance. N° de réf. du vendeur N9782246776512

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