L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBNPréface de Christian Atias
Il est impossible de construire le droit sans [la notion de droit subjectif], parce qu'elle est la traduction immédiate, sans voile ni détour, de cette réalité élémentaire que, si les hommes sont soumis à une règle sociale, qui est d'ailleurs là pour eux et pour leur bien, ils sont néanmoins des êtres individuels. La société et la règle sociale ne suppriment pas le droit subjectif. Le mouvement est double. D'une part, le droit subjectif au sens moral, qui est antérieur à la société, passe dans la règle sociale garantie : il s'agit des « droits de l'homme », devenus, grâce à cette mutation, droits subjectifs juridiques. D'autre part, en exécution de sa mission de coordination et d'harmonie, la règle sociale est amenée à établir de toutes pièces des droits subjectifs purement jurdiques, qui n'ont de fondement qu'en elle. Mais, de toute façon, le sens de l'intervention de la règle, le résultat auquel elle tend est bien la collation de droits . on n'a pas affaire seulement à des individus investis par cette règle de prérogatives à eux propres et dont ils sont reconnus les maîtres. Du droit objectif sort un droit subjectif. Jean Dabin
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
Frais de port :
EUR 45
De France vers Etats-Unis
Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Si le droit objectif désigne la règle de droit, les droits subjectifs sont les prérogatives reconnues à l'individu par la règle. Ils sont opposables aux tiers et se divisent classiquement en droits patrimoniaux (le droit de créance) et les droits extrapatrimoniaux (le droit au respect de la vie privée)Dès le début du XXe siècle, des débats s'engagent sur le fondement et la nature des notions en usage. Lorsque Dabin écrit en 1952, les querelles semblent apaisées. Son livre s'en fait l'écho et en dresse le bilan. Dabin s'attache à la construction d'une notion technique, à sa définition, à la détermination de ses composantes. Il mène un examen critique des thèses négatives du droit subjectif (Duguit) puis évoque le problème du sujet de droit "la personnalité morale" pour enfin classer les différents droits subjectifs. Ce traité de droit subjectif marque une étape car Dabin construit une véritable théorie. La notion de droit subjectif devient une valeur proprement juridique qu'on ne peut plus écarter. Consécration des droits individuels.La notion de droit subjectif n'a cessé d'alimenter la controverse. Elle peut être considérée comme une notion clef de l'individualisme juridique. Villey, Duguit, Jhering, Roubier ont proposé chacun une définition du droit subjectif. Dabin le caractérise par la relation « d'appartenance-maitrise » unissant un sujet de droit et un objet donné, appartenance dans la mesure où la personne peut dire qu'un droit est le sien, maitrise en tant que pouvoir de libre disposition de la chose objet du droit, résultat de l'appartenance. - Nombre de page(s) : 1 vol. (313 p.) - Poids : 526g - Langue : fre - Genre : Droit civil et Procédure civile. N° de réf. du vendeur N9782247076161
Description du livre Etat : New. Buy with confidence! Book is in new, never-used condition. N° de réf. du vendeur bk2247076165xvz189zvxnew