Les Derniers jours de Pomp�i - Couverture souple

Bulwer-Lytton, Edward G.

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9782251443225: Les Derniers jours de Pomp�i

Couverture souple

ISBN 10 : 2251443223 ISBN 13 : 9782251443225

Editeur : Les Belles Lettres, 2007

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Biographie de l'auteur :

Edward Bulwer-Lytton, (Edward George Earl) n� en 1803 � Heydon-Hall (Norfolk) et mort en 1873, est un homme politique et romancier britannique. Il d�buta comme �crivain par des po�sies imit�es de lord Byron ; il �crivit plus d'une vingtaine de romans sur une p�riode de quarante-cinq ans, explorant de nombreux genres et obtint en 1828 un grand succ�s par son premier roman, Pelham ou les Aventures d'un gentleman, bient�t suivi de Godolphin, des P�lerins du Rhin, des Derniers jours de Pomp�i, de Rienzi ou le Dernier des Tribuns, qui rendirent son nom c�l�bre en Europe. Il donna au th��tre plusieurs pi�ces, dont deux, la Dame de Lyon (1828) et Money (1840), furent tr�s applaudies. Membre de la Chambre des communes de 1831 � 1841, il s'y d�clara pour les r�formes. En 1832, il r�digea quelque temps le Monthly magazine, o� il affichait des opinions qui lui valurent le surnom de Dandy radical. En 1836, il publia un pamphlet virulent contre le minist�re conservateur de Robert Peel et, en 1846, le Nouveau Timon, o� il donnait une s�rie de portraits d'hommes d'�tat contemporains. Il si�gea de nouveau � la Chambre des Communes de 1852 � 1866, �poque o� il accepta de lord Derby, avec le titre de lord, un si�ge � la Chambre haute.

Ma�tre de conf�rence honoraire de langue et litt�rature latines � la Sorbonne Nouvelle (Paris III), Claude Aziza a publi� aux Belles Lettres, d'Alexandre Dumas : Isaac Laquedem (2005) ; M�moires d’Horace (2006) et de E.G. Bulwer –Lytton, Les Derniers Jours de Pomp�i (2007). Il est aussi collaborateur de L’Histoire et du Monde de la Bible.

Extrait :

DEUX �L�GANTS DE POMP�I

- H� ! Diom�de ! Soupes-tu chez Glaucus ce soir ? Ainsi parlait un jeune homme de petite taille, v�tu d'une tunique dont les plis l�ches et eff�min�s t�moignaient de sa noblesse non moins que de sa fatuit�.
- H�las, non, mon cher Claudius : il ne m'a pas invit�, r�pondit Diom�de, homme de stature avantageuse et d'�ge d�j� m�r. Par Pollux, c'est un mauvais tour qu'il me joue : on dit ses soupers les meilleurs de Pomp�i.
- Assur�ment, quoiqu'il n'y ait jamais assez de vin pour moi. Il pr�tend que le vin lui rend la t�te lourde le lendemain matin.
- Il doit y avoir une autre raison � cette parcimonie, dit Diom�de ; avec toutes ses extravagances, il n'est pas aussi riche qu'il feint de l'�tre.
- Raison de plus pour souper chez lui pendant que les sesterces durent encore. L'ann�e prochaine, nous trouverons un autre Glaucus. Mais le jour baisse ; je vais aux bains, pas toi ?
- Je vais chez le questeur pour affaire d'�tat, et ensuite au temple d'Isis. ValeK
Claudius arriva � la voie Domitienne qui, encombr�e de passants et de chars, d�ployait cette exub�rance de vie et de mouvement qu'on rencontre encore de nos jours dans les rues de Naples.
- C'est toi, Claudius ! cria un jeune homme qui roulait dans un char magnifiquement d�cor�.
Il avait cette gracieuse silhouette dont la sym�trie servait de mod�le aux sculpteurs d'Ath�nes; son origine grecque se r�v�lait dans ses cheveux dor�s qui tombaient en boucles, ainsi que dans la parfaite harmonie de ses traits. Il ne portait pas la toge, mais sa tunique resplendissait des plus riches couleurs de la pourpre de Tyr, et les fibules, les agrafes qui la retenaient, �tincelaient d'�meraudes.

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