Po�mes - Couverture souple

M�rike, Eduard

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Couverture souple

ISBN 10 : 2251830014 ISBN 13 : 9782251830018

Editeur : Les Belles Lettres, 2010

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Pr�sentation de l'�diteur :

Le recul de la litt�rature en Allemagne au XIXe si�cle au profit de la philosophie donne-t-il raison � Hegel, proph�te de � la fin de l'�re artistique �? N'y aurait-il rien entre la mort de Gœthe (1832) et le renouveau des ann�es 1880? Heinrich Heine s'inscrit �videmment en faux contre ce jugement p�remptoire. Mais une autre œuvre domine ce temps, celle du Souabe Eduard M�rike (1804-1875). Conteur et nouvelliste, ce dernier a �t� cependant surtout un tr�s grand po�te lyrique.
Nourrie des Grecs et des Latins, inimaginable sans le si�cle romantique et classique, sa langue est d'une rigueur formelle exceptionnelle. Elle dit une exp�rience de la vie tendue entre le proche et le lointain, le jeu et le s�rieux, le mat�riel et le spirituel.
En des temps prosa�ques partag�s entre l'attente r�volutionnaire et le repli sur une m�diocrit� maquill�e en sagesse, M�rike a tent� de r�enchanter le monde par le Verbe. Loin de l'histoire idol�tr�e, il a fait de l'instant l'outil d'une saisie d�licate de la r�alit�, mariant le concret � l'onirique.
Avec lui, la premi�re place �choit aux sensations propres aux �tats transitoires. Par l'image, c'est � ces instants que s'accomplit dans l'�criture m�me qui la restitue l'alchimie d�licate de la cr�ation po�tique.

Biographie de l'auteur :

Eduard Friedrich M�rike na�t en 1804 � Ludwigsbourg, en Souabe, d'un p�re m�decin et d’une m�re fille de pasteur. La mort de son p�re, alors qu’il n’a pas treize ans, pousse la famille � le destiner lui aussi � une carri�re de pasteur. C’est ainsi qu’il entre en 1822 au s�minaire de T�bingen, celui d’H�lderlin, Hegel et Schelling, o� il re�oit une solide formation classique.
En 1826, il obtient l’habilitation au vicariat. Mais il doute de sa vocation et conna�t r�guli�rement des p�riodes de m�lancolie qui le contraignent � changer souvent d’affectation et � prendre de nombreux cong�s. En 1843 il demande sa mise � la retraite.
En 1845, M�rike se fiance avec Margarethe Speeth, une amie d’enfance de sa sœur. Il finit par trouver, en 1851, un modeste poste de professeur dans un pensionnat de jeunes filles � Stuttgart, et �pouse Margarethe le mois suivant. Mais cette union sera chaotique et malheureuse. Il s’�teint � Stuttgart le 4 juin 1875, apr�s s’�tre r�concili� in extremis avec sa femme.

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