Hernani - Couverture souple

Hugo, Victor

3,42

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Couverture souple

ISBN 10 : 2253041475 ISBN 13 : 9782253041474

Editeur : Le Livre de Poche, 1987

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171pages. poche. Broch�. Quelle heure est-il ?: est-ce l� une mani�re de parler pour un roi ? Et au lieu qu'on lui r�ponde dignement: Du haut de ma demeure, Seigneur, l'horloge enfin sonne la douzi�me; voil� qu'il s'entend dire tout b�tement: Minuit. il n'en fallait pas plus pour que la bataille s'engaget. Passion racinienne, honneur corn�lien, rien ne manquait � Hernani, fors le respect du majestueux alexandrin. Epluchures, balayures, ordures, injures se mirent � voler dans le sacro-saint Th�tre-Fran�ais, lanc�es par les tenants du classicisme sur la horde barbue et chevelue des romantiques. Un trognon de chou alla m�me atterrir sur la t�te de M. de Balzac. Et soir apr�s soir la bataille recommen�a, s'�tendit jusqu'� la province o�, � Toulouse, un jeune homme mourut en duel pour avoir pris la d�fense de Victor Hugo. Mort qui donne tout son poids de v�rit� � l'illusion th�trale.

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Pr�sentation de l'�diteur :

� Quelle heure est-il ? � : est-ce l� une mani�re de parler pour un roi ? Et au lieu qu’on lui r�ponde dignement : � Du haut de ma demeure, Seigneur, l’horloge enfin sonne la douzi�me �, voil� qu’il s’entend dire tout b�tement : � Minuit �...
Il n’en fallait pas plus pour que la bataille s’engage�t. Passion racinienne, honneur corn�lien, rien ne manquait � Hernani, fors le respect du majestueux alexandrin. Epluchures, balayures, ordures, injures se mirent � voler dans le sacro-saint Th��tre-Fran�ais, lanc�es par les tenants du classicisme sur la horde barbue et chevelue des romantiques. Un trognon de chou alla m�me atterrir sur la t�te de M. de Balzac. Et soir apr�s soir la bataille recommen�a, s’�tendit jusqu’� la province o�, � Toulouse, un jeune homme mourut en duel pour avoir pris la d�fense de Victor Hugo.
Mort qui donne tout son poids de v�rit� � l’illusion th��trale.

Pr�face d’Antoine Vitez.
Commentaires et notes d’Anne Ubersfeld.

Pr�sentation de l'�diteur :

�Tout s'est �teint, flambeaux et musique de f�te.Rien que la nuit et nous ! F�licit� parfaite !Dis, ne le crois-tu pas ? Sur nous, tout en dormant,La nature � demi veille amoureusement.La lune est seule aux cieux, qui comme nous repose,Et respire avec nous l'air embaum� de rose !Regarde : plus de feux, plus de bruit. Tout se tait.La lune tout � l'heure � l'horizon montait,Tandis que tu parlais, sa lumi�re qui trembleEt ta voix, toutes deux m'allaient au cœur ensemble ;Je me sentais joyeuse et calme, � mon amant !Et j'aurais bien voulu mourir en ce moment.�(Acte V, sc�ne 3)

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