Aurore - Couverture souple

Nietzsche, Friedrich

4,16

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Couverture souple

ISBN 10 : 2253067210 ISBN 13 : 9782253067214

Editeur : Le Livre de Poche, 1995

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Quatri�me de couverture :

Avec ce livre commence ma campagne contre la morale. Non point que l'on y sente le moins du monde l'odeur de la poudre. On lui trouvera, au contraire, de tout autres senteurs, un parfum bien plus agr�able, pour peu que l'on ait quelque d�licatesse de flair. Il n'y a pas l� de fracas d'artillerie, pas m�me de feu de tirailleurs. Si l'effet de ce livre est n�gatif, ses proc�d�s ne le sont en aucune fa�on, et de ces proc�d�s l'effet se d�gage comme un r�sultat logique, mais non pas avec la logique brutale d'un coup de canon. On sort de la lecture de ce livre avec une d�fiance ombrageuse � l'endroit de tout ce que l'on a ador� jusqu� pr�sent sous le nom de morale. [...] La question de l'origine des valeurs est pour moi une question de tout premier ordre, parce que l'avenir de l'humanit� en d�pend. FRIEDRICH NIETZSCHE. Publi� d'abord en 1881, puis � nouveau 1887, et pr�c�d� d'un avant�propos de Nietzche lui�m�me, Aurore s'attaque de plein fouet au probl�me de la morale, en mettant en oeuvre la m�thode g�n�alogique. Nietzsche traque le moment de surgissement des " pr�jug�s moraux ", parce qu'il faut d�couvrir les raisons qui ont conduit l'homme � s'inventer un syst�me contraignant de pratiques morales, capable de devenir, ensuite, comme " une seconde nature ". Sans avoir la virulence extr�me des �crits ult�rieurs, Aurore r�sonne n�anmoins d'accents pol�miques vengeurs : Platon et Schopenhauer � nouveau dans la ligne de mire. L'un, parce qu'il d�valorise la culture des sophistes, dont Nietzsche se fait le chantre ; l'autre parce qu'il a cultiv� la doctrine de la compassion, un sentiment que Nietzsche juge �tre une " affection nocive ".

Pr�sentation de l'�diteur :

Publi� d'abord en 1881, puis � nouveau en 1887, et pr�c�d� d'un avant-propos de Nietzsche lui -m�me, Aurore s'attaque de plein fouet au probl�me de la morale, en mettant en oeuvre la m�thode g�n�alogique. Nietzsche traque le moment de surgissement des " prejug�s moraux ". Sans avoir la virulence extr�me des �crits ult�rieurs, Aurore r�sonne n�anmoins d'accents pol�miques vengeurs : Platon et Schopenhauer � nouveau dans la ligne de mire. L'un, parce qu'il d�valorise la culture des sophistes, dont Nietzsche se fait le chantre ; l'autre parce qu'il a cultiv� la doctrine de la compassion, un sentiment que Nietzsche juge �tre une
" affection nocive ".

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