Gorgias - Couverture souple

Platon

3,94

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Couverture souple

ISBN 10 : 225306727X ISBN 13 : 9782253067276

Editeur : Le Livre de Poche, 1996

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338pages. poche. Broch�.

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Pr�sentation de l'�diteur :

Il est loisible de parcourir le Gorgias en y voyant alterner deux th�mes d'�cole, l'�loquence et le bonheur. Mais ce fil conducteur ne guide qu'un parcours scolastique. Il reste t�nu, et finalement vain, parmi le flot, � m�me la force du drame. Chaque personnage de ce dialogue incarne une volont� de puissance. Socrate part de l'ambition de l'orateur Gorgias : bienveillante, neutre, paterne, force de la parole, elle pourrait �tre assimil�e aux pr�tentions d'humanisme des m�dias, aujourd'hui. Socrate d�busque ensuite chez Polos l'emprise de l'Image, le besoin d'admirations ou de mod�les qui introduisent au r�ve �veill� ; pour finir, il oblige Callicl�s � sortir son Mein Kampf. C'est pourtant Gorgias, l'ami approximatif de la justice, le politique l�ger, qui survit tel un fant�me dangereux, courant le monde sans �tre rep�r�. C'est chez lui que certains de ses disciples cultivent innocemment la cigu� que Socrate devra boire. Bien que dans le Gorgias Socrate ne cherche pas � vaincre mais � convaincre, le dialogue tourne court et s'�teint en monologue, quitte pour Socrate � l'illuminer d'une implosion merveilleuse. S'il appelle d�j� les hommes politiques � l'h�ro�sme, ce livre mordant est aussi une r�flexion sur les difficiles h�ritages moraux. Ceux qui ne philosophent pas volontiers chaque soir, de huit � dix, y trouveront � penser, avec effroi et bonheur.J.C.
Traduction nouvelle, notes et commentaires de Jacques Cazeaux.

Amazon.fr :

Dans son Gorgias, Platon livre bataille � ces marchands de sagesse qu'on appelait les sophistes. � la diff�rence du savant incapable de faire valoir son point de vue en dehors du cercle de ses pairs, le sophiste, lui, gr�ce � sa comp�tence rh�torique, se targue de pouvoir rendre vraisemblable aux yeux de tous le vrai comme le faux.

Platon d�nonce l'imposture de cet art de la persuasion universelle en montrant que loin d'�tre un pouvoir, il repose au contraire sur un assujettissement : pour pouvoir plaire et �tre compris par celui que l'on veut persuader, il faut lui emprunter son langage et lui offrir ses propres id�es, � travers des formules saillantes ou des raccourcis plaisants. Au-del� de la critique du d�sir servile d'�tre compris de tous, Platon d�fend les droits de la pens�e difficile, parce que libre, du philosophe.

Un dialogue qui donne � r�fl�chir sur la parole politique, le pouvoir publicitaire ou encore sur toute p�dagogie pr�tendant enseigner un savoir sans en ma�triser le contenu. --�milio Balturi

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