Quatrième de couverture :
«Plaisirs illicites que ceux que dispensent les courtisanes - c'est une partie de ce qui fait leur charme. Il en va de même pour Splendeurs et misères. Le plaisir que l'amateur de Balzac - du moins l'amateur du roman balzacien tel qu'il a été sacralisé par l'institution scolaire - ressent à la lecture du roman ne saurait être proclamé aussi haut et aussi fort que l'admiration consensuelle, relevant pour ainsi dire de l'amour marital, qu'il est convenu de professer pour Eugénie Grandet, Le Père Goriot ou Illusions perdues. Quoi ! Balzac consent à ne plus faire du Balzac, mais, selon ses propres termes, "du Sue tout pur" ! il descend dans l'arène du roman populaire pour y lutter avec les nouveaux maîtres du feuilleton, cette littérature de bas étage, et, circonstance aggravante, il réussit ! Tout en intrigues enchevêtrées, rebondissements, coups de théâtre, invraisemblances, Splendeurs et misères des courtisanes est sans aucun doute, et en dépit des déclarations pudibondes de l'auteur dans une préface qui tente de sauver les apparences, le plus "feuilletonesque" des romans balzaciens...» Agathe Novak-Lechevalier.
Quatrième de couverture :
«Il faisait un clair de lune si magnifique qu'on aurait pu tout lire, même un journal du soir. Par le silence des bois, et, à cette lueur pure, le baron vit une femme seule qui, tout en montant dans une voiture de louage, regarda le singulier spectacle de cette calèche endormie. À la vue de cet ange, le baron de Nucingen fut comme illuminé par une lumière intérieure... Il se dressa sur ses pieds. -Hau crante callot ! fichi pédate ki tord ! cria-t-il. Sante frante si di haddrappe cedde foidire.»
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