Présentation de l'éditeur :
Les scandales des années 1990 ont jeté " la finance et le capitalisme de style américain " à bas du piédestal où ils se trouvaient depuis trop longtemps. Plus globalement, on a compris que la perspective de Wall Street, souvent à courte vue, était diamétralement opposée au développement, qui exige une réflexion et une planification à long terme. On se rend compte aussi qu'il n'y a pas une seule forme de capitalisme, une seule " bonne " façon de gérer l'économie. L'un des principaux choix auxquels toutes les sociétés sont confrontées concerne le rôle de l'État. Le succès économique nécessite de trouver le juste équilibre entre l'État et le marché. Dans ce livre, je vais démontrer que la mondialisation, telle qu'on l'a imposée, a empêché d'obtenir l'équilibre requis. Une mondialisation choisie, bien gérée, comme elle l'a été dans le développement réussi d'une grande partie de l'Asie orientale, peut beaucoup apporter aux pays en développement comme aux pays développés.
Biographie de l'auteur :
Reconnu comme le spécialiste éminent des problèmes de la mondialisation, prix Nobel d'économie en 2001, Joseph Stiglitz a été conseiller économique à la Maison-Blanche auprès de Bill Clinton, puis économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale entre 1997 et 2000. Pour écrire Un autre monde, il a visité des dizaines de pays en développement et débattu avec des universitaires, des chefs de gouvernement, des parlementaires et des citoyens de tous les continents. Il a publié La Grande Désillusion (Fayard, 2002), best-seller mondial, Quand le capitalisme perd la tête (Fayard, 2003), Pour un commerce mondial plus juste (Fayard, 2007, en collaboration avec Andrew Charlton), Principes d'économie moderne (De Boeck, 2007, en collaboration avec Cari E. Walsh et Jean-Dominique Lafay) et Une guerre à 3 000 milliards de dollars (Fayard, 2008, en collaboration avec Linda J. Bilmes).
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