Biographie de l'auteur :
Reçu dès 1828 dans le Cénacle, le prestigieux salon où Hugo réunissait les principales figures du romantisme, Alfred de Musset y rencontre ses plus fidèles amis, Alfred de Vigny et Charles Augustin Sainte-Beuve. Jeune dandy à la sensibilité quasi maladive, il ne tarde pas à publier ses premiers recueils de vers, ainsi que des pièces dont l'ambiguïté les destine à la lecture plutôt qu'à la représentation scénique. Lorenzaccio, surtout, marque le point culminant de sa créativité artistique. Le sujet lui a été soufflé par George Sand, avec laquelle il entretient une relation plus qu'orageuse. Leur rupture prend pour Alfred de Musset des teintes tragiques : après les sublimes vers des Nuits, son inspiration se tarit, et il est pris de violentes crises dépressives dues à l'alcool. Paradoxalement, son théâtre remanié connaît un franc succès sur scène, et il est élu en 1852 à l'Académie française.L' enfant terrible du romantisme, ayant si bien décrit le mal du siècle, a amorcé le spleen baudelairien. Son exploration de l'âme et des rapports entre les deux sexes, menée avec une fausse désinvolture, confère à ses écrits un caractère intemporel.
Quatrième de couverture :
Un baron décide d'unir son fils Perdican, jeune diplômé de l'université, à sa nièce Camille, tout juste sortie du couvent : durant leur enfance, les deux cousins ne s'aimaient-ils pas tendrement ? Las ! C'est compter sans l'orgueil et la méfiance de Camille qui, à dix©huit ans, juge des hommes et de l'amour d'après les confidences amères de ses amies du couvent. En mêlant la fantaisie burlesque au lyrisme romantique, la comédie au drame tragique, Musset joue avec brio de la forme et du sens du proverbe dramatique. On ne badine pas avec l'amour montre ce qu'il en coûte de jouer avec la vérité des sentiments.
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