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264pages. in8. Broché.
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Biographie de l'auteur :
Extrait :
Jean-Max Tixier est né à Marseille. Il entreprend un long et brillant parcours universitaire (en sciences et en lettres modernes) qui s'achève en 1978 par une thèse de doctorat intitulée Pour une logique poétique, sur les rapports entre la poésie et les mathématiques. Féru de littérature depuis son plus jeune âge, il s'essaie très tôt à la poésie, une passion qui ne se démentira jamais.
Parallèlement à sa carrière d'enseignant, qu'il débute en 1962, Jean-Max Tixier mène de front une prolifique activité journalistique et littéraire. Son premier recueil de poèmes, La Poussée des choses, paraît en 1967. De nombreuses publications – tous genres confondus – suivent, couronnées par de nombreux prix (entre autres les prix Louis-Guillaume et Antonin-Artaud). Jean-Max Tixier collabore à plusieurs revues littéraires, comme Encres vives, Sud, Europe.
Il devient de 1968 à 1980 secrétaire régional de l'Union des écrivains. Homme de lettres accompli, il s'essaie avec bonheur à tous les genres : poésie, roman, conte, essai, critique, nouvelles. Il se fait connaître du grand public en collaborant dès 1989 aux ouvrages du célèbre commissaire N'Guyen Van Loc, alias " le Chinois ". Mais c'est dans un registre plus personnel et plus littéraire que Jean-Max Tixier révèle l'étendue de son talent. En témoignent ses nombreux recueils de poèmes.
Fier de ses origines provençales, il aime à dire : " Ma terre, je la porte à l'infini. " Aussi est-il très heureux d'avoir reçu en 1994 le Grand Prix littéraire de Provence pour l'ensemble de son œuvre (qui compte une soixantaine d'ouvrages).
Jean-Max Tixier est décédé en 2009.
Une longue traînée de sang borde la lisière sud du Luberon. Le sang imprègne cette terre depuis des millénaires. Il la façonne et lui confère un aspect irréel d'où vient son pittoresque. Il s'en dégage une impression étrange, comme si on traversait des paysages d'une autre planète. On découvre, avec une admiration mêlée d'inquiétude, une terre solaire dont la lumière intérieure affronte en permanence celle du soleil. L'homme y est pris entre deux feux ou deux folies, celle qui tombe du ciel, celle qui monte du sol. Il doit se débrouiller pour trouver son équilibre et le sauvegarder.
Ces épaisseurs d'ocre stratifiées, ces vagues pétrifiées dans leur jaillissement ne sont pas naturelles, pense-t-on. On cherche à leur insolite présence des explications hasardeuses enfouies dans le lointain passé, dans les couches mythologiques, au-delà peut-être, dans les temps originels peuplés de monstres inimaginables dont le souvenir hante encore la région.
La cause pourrait en être le sang répandu par l'un de ces fameux géants, êtres mythiques, qui serait mort là, à l'issue d'horribles combats et dont les traces demeureraient sous nos yeux, presque intactes.
Vers 1930, ce sang desséché par l'histoire faisait encore la fortune du pays. La précieuse poudre extraite du sol, réputée dans toute la Provence, fournissait aux maçons, après affinage, un crépi d'une qualité incomparable. Les maisons devaient à ce produit leur physionomie typique. Les villages ressemblaient à des palettes de couleurs chantant dans la lumière.
Ces épaisseurs d'ocre stratifiées, ces vagues pétrifiées dans leur jaillissement ne sont pas naturelles, pense-t-on. On cherche à leur insolite présence des explications hasardeuses enfouies dans le lointain passé, dans les couches mythologiques, au-delà peut-être, dans les temps originels peuplés de monstres inimaginables dont le souvenir hante encore la région.
La cause pourrait en être le sang répandu par l'un de ces fameux géants, êtres mythiques, qui serait mort là, à l'issue d'horribles combats et dont les traces demeureraient sous nos yeux, presque intactes.
Vers 1930, ce sang desséché par l'histoire faisait encore la fortune du pays. La précieuse poudre extraite du sol, réputée dans toute la Provence, fournissait aux maçons, après affinage, un crépi d'une qualité incomparable. Les maisons devaient à ce produit leur physionomie typique. Les villages ressemblaient à des palettes de couleurs chantant dans la lumière.
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- ÉditeurPresses de la Cité
- Date d'édition2006
- ISBN 10 2258067855
- ISBN 13 9782258067851
- ReliureBroché
- Nombre de pages264
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Le mas des terres rouges
Edité par
PRESSES DE LA CITE
(2006)
ISBN 10 : 2258067855
ISBN 13 : 9782258067851
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Dans les années 1930, une histoire d'amour passionnelle et tragique au coeur du paysage mystérieux des carrières d'ocre du Luberon.Raymond Sigean, la quarantaine, vit seul dans son superbe domaine du mas des Terres Rouges. Il exploite avec succès la pierre ocre qui sert à enduire les façades des maisons provençales. A Marseille, il rencontre une jolie orpheline, Léa, au passé sombre et secret. Raymond l'engage comme gouvernante. Puis, sous le charme, il l'épouse. Mais que sait-il vraiment d'elle ? Dans l'ombre, Modeste Picone, qui voue à Raymond une haine implacable, complote une vengeance. La venue de la séduisante jeune femme, dans l'univers rude et masculin des carrières, va lui fournir une occasion rêvée. - Nombre de page(s) : 1 vol. (253 p.) - Poids : 0g - Langue : fre - Genre : Littérature française Romans régionaux Romans Terres de France. N° de réf. du vendeur N9782258067851
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