Quatrième de couverture :
Par l'ingestion de mescaline, Aldous Huxley rejoint à son tour le paradis artificiel de Nerval et Baudelaire. Mais l'originalité de cette expérience tient à la volonté scientifique qui l'anime : en 1954, c'est sous contrôle médical que le romancier absorbe la drogue dans le but d'ouvrir, selon l'expression de William Blake, " les portes de la perception " et de " connaître, par l'intérieur, ce dont parlaient le visionnaire, le médium, et même le mystique, le miracle [...] de l'existence dans sa nudité, la réalité manifestée ". Outre ce récit initiatique, éponyme de l'ouvrage, sont rassemblés ici des essais qui témoignent d'une recherche spirituelle constante depuis La Philosophie éternelle (1945). A travers une culture syncrétique qui traite avec une même ferveur la pensée bouddhiste zen et le dogme catholique, se dessine le souci de mettre chacun sur la voie de l'illumination par la contemplation et le recueillement. Cette orientation donne aux réflexions de Huxley, sur le temps, l'art, le progrès et surtout la violence et la paix une dimension intemporelle. Cet essai a été suivi d'un autre qui le complète et l'enrichit, le ciel et l'enfer, réédité en 1999 aux éditions du Rocher.
Présentation de l'éditeur :
En 1954, sous contrôle médical et animé d'une volonté scientifique, Aldous Huxley absorbe de la mescaline, alcaloïde actif du peyotl, ce cactus indien qui procure des visions colorées accompagnées de divers phénomènes psychologiques. Son but : ouvrir les "portes de la perception ", selon l'expression consacrée par William Blake. Une véritable introduction à la vie mystique. " L'homme connaît tant d'autres choses ; il ne se connaît pas lui-même. " Aldous Huxley Préfacé et traduit de l'anglais par Jules Castier
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