Quatrième de couverture :
Alex Cleave, un acteur renommé, ne parvient plus à jouer sur scène. Égaré, en proie à des accès de tristesse, il retourne dans la maison de son enfance et interroge son passé : la mort de ses parents, l’échec de son mariage, les rapports avec sa fille, Cass, atteinte d’une maladie mentale inconnue... Tout à son introspection et à ses rêves, Cleave commence à voir des fantômes. Visions ? Personnes réelles ? De nombreux présages semblent attester de la réalité de ces esprits " insinuants et tenaces " qui donnent une dimension fantastique et irréelle au roman.
La remarquable habileté de John Banville à manier les mots a toujours été hautement louée. Éclipse est une nouvelle et parfaite démonstration de son grand talent d’écrivain. Bons mots acerbes, épiphanies lyriques, images et métaphores inattendues se mêlent à un subtil jeu d’allusions littéraires (Kleist, Wallace Stevens, Proust...). Une performance de virtuose.
Présentation de l'éditeur :
À cinquante ans, Alex Cleave est un acteur défait. Incapable de jouer depuis un soir de cauchemar où, sur scène, il a oublié son texte. Depuis, terré dans la maison de son enfance, loin de Lydia, sa femme, et de Cass, sa fille psychotique, entouré de fantômes, il convoque les souvenirs sur les traces de sa vie : quand, enfant, il s'est découvert acteur, sa rencontre avec Lydia, la mort de ses parents, la naissance de sa fille et l'apparition de sa maladie... " Est-ce l'avenir qui essaie de me parler, ici
parmi ces ombres du passé ? " Alex devra l'écouter pour découvrir le secret qui le ronge et réapprendre à vivre. Pour jouer, ne faut-il pas d'abord exister ? Dans une langue envoûtante et un style remarquable, John Banville saisit le désarroi d'un homme inconnu pour lui-même
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