Biographie de l'auteur :
Guy de Maupassant est né en 1850 au château de Miromesnil en Normandie. Ses parents se séparent alors qu'il est encore enfant. Confié à sa mère ainsi qu'à son jeune frère, il vit désormais à Étretat dans la propriété familiale. Ces années sont les plus heureuses de son existence. Sa mère veille elle-même sur l'instruction de son fils, s'efforçant de lui faire partager son amour des livres tout en le laissant s'ébattre librement dans les champs et les bois, au bord des falaises, et flâner sur les ports où des marins l'emmènent parfois en mer. Elle se résigne enfin à l'inscrire au collège, mais l'enfant supporte mal l'enfermement, la grossièreté de ses camarades et la discipline, aussi s'isole-t-il pour écrire des vers. Certains raillent si ouvertement ses professeurs qu'il est renvoyé et doit poursuivre ses études au lycée de Rouen. L'invasion de la Normandie lui inspira une nouvelle : «Boule de Suif». Un emploi lui est ensuite offert à Paris, au ministère de la Marine, puis au ministère de l'Instruction publique, occupations ingrates auxquelles les promenades en bateau qu'il fait chaque dimanche apportent quelque distraction. Mais, surtout, sa mère l'a recommandé à Gustave Flaubert, dont elle a été l'amie d'enfance. L'écrivain lui ouvre les portes de son bureau, dirige ses lectures, le charge de recherches. Maupassant lui soumet bientôt ses premiers manuscrits. Flaubert l'introduit dans la société littéraire. Maupassant collabore alors à divers journaux. Il en dépeindra les salles de rédaction dans «Bel-Ami». «Boule de suif», publié en 1880, rencontre un tel succès qu'il abandonne ses projets de poèmes et de théâtre, pour se consacrer aux nouvelles et aux romans. Dès lors, il ne cesse d'écrire. De 1880 à 1890, il publie six romans, dont «Une vie», et seize recueils de nouvelles, dont «La Maison Tellier», «Mademoiselle Fifi». Son besoin de solitude est tel qu'il se fait construire une villa à Étretat, dans laquelle il se retire pour écrire. Vers 1885, Maupassant ressent les premiers symptômes de la maladie nerveuse qui l'emportera. Il sombre dans la tristesse, il se croit entouré d'êtres invisibles. C'est à cette époque qu'il écrit «Le Horla». On finira par l'interner dans une clinique où il mourra, dix-huit mois plus tard, le 6 juillet 1893.
Présentation de l'éditeur :
Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent. Un rosier peut en cacher un autre. La première qualité de ce livre est de mystifier le lecteur : il y a du piquant dans le titre, ruais il ne vient pas de l'arbuste qu'on croit. Dans cette savoureuse histoire de chasteté récompensée, le rosier est un garçon et la fleur est d'oranger. Un beau charivari auquel Mme Husson et les habitants de Gisors assistent éberlués. Le projet de la respectable dame est des plus louables : honorer la continence, célébrer la tempérance est bien. L'ennui est que la réalisation n'est pas à la hauteur de l'espoir. En voulant magnifier des vertus gardiennes de l'ordre social, la trouvaille de Mme Husson provoque un désordre. Mieux que d'autres livres de Maupassant, ce recueil de contes se gausse ainsi de toutes les tentatives faites pour sauvegarder les apparences de la vertu.
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