Quatrième de couverture :
En cette année 1916 où la guerre dévore chaque jour sa ration de chair humaine, les survivants n’ont d’autres ressources que d’offrir leur corps en sursis à la douceur du désir et à la violence des étreintes. Vincent, le narrateur, est un très jeune homme particulièrement beau et intelligent. Il découvre la passion dans les bras d’Arthur, un jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées ; et dans le même moment, il noue une amitié amoureuse avec Marcel Proust que la séduction de cet adolescent trouble. Une correspondance s’établit alors entre les trois protagonistes : des lettres d’amour déchirantes entre Vincent et Arthur, qui devine que la guerre va le broyer, et des lettres troublantes entre Vincent et Marcel Proust, qui tente d’éclairer le jeune homme sur les dangers terribles que sa sexualité va lui faire courir.La dernière partie de ce roman impudique et violent est consacrée à la confession de la mère d’Arthur. Cette femme effacée a toujours travaillé chez les parents de Vincent et c’est à lui qu’elle décide de révéler le secret qui l’oppresse.
Présentation de l'éditeur :
Je ne suis plus un enfant. Il ne faut pas se fier aux yeux verts, à la peau de fille, à cette fragilité de l'apparence, à la gracilité. Il ne faut pas croire que les yeux baissés, c'est forcément de la timidité. Je sais ce que je fais. Seize ans, c'est l'âge des possibles. Je ne m'interdis rien. Pourquoi m'interdirais-je quoi que ce soit ? Eté 1916. Vincent découvre la passion dans les bras d'Arthur, jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées et, dans le même temps, ébauche une amitié amoureuse avec Marcel Proust... C'est le point de départ de ce surprenant roman, le premier écrit par Philippe Besson.
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