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Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe. Jusqu'au moment où vous réalisez qu'il est décédé depuis des semaines...
Troisième jour : La télé enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts reviennent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants...
Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère...
Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l'ignominie qu'elle appelait «maman».
Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant...
Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu'une question : mon monde n'est-il pas désormais le leur ?
Né en 1937 à Jallieu dans l'Isère, Jean-Pierre Andrevon a publié environ 130 ouvrages. Depuis les années 1970, il est à la fois journaliste, peintre, chanteur et écrivain (jeunesse, fantastique, polar, SF). Son premier roman, Les hommes-machines contre Gandahar, paraît en 1969 et est adapté au cinéma par Laloux et Caza en 1988. Après avoir reçu le prix du roman de SF pour la jeunesse en 1981 avec La fée et le géomètre, le prix de la SF en 1990 pour Sukran, le prix du Roman d'Aventures en 2001 pour L'oeil derrière l'épaule, il obtient également le prix Julia Verlanger en 2006 pour Le monde enfin, aux éditions Fleuve Noir. Il vit à Grenoble avec ses nombreux chats et vient de sortir un album de chansons.
«Voilà un de ces petits romans choc qui se lisent vite et qui marquent. Une véritable réussite.»
ActuSF
Extrait :
Troisième jour : La télé enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts reviennent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants...
Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère...
Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l'ignominie qu'elle appelait «maman».
Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant...
Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu'une question : mon monde n'est-il pas désormais le leur ?
Né en 1937 à Jallieu dans l'Isère, Jean-Pierre Andrevon a publié environ 130 ouvrages. Depuis les années 1970, il est à la fois journaliste, peintre, chanteur et écrivain (jeunesse, fantastique, polar, SF). Son premier roman, Les hommes-machines contre Gandahar, paraît en 1969 et est adapté au cinéma par Laloux et Caza en 1988. Après avoir reçu le prix du roman de SF pour la jeunesse en 1981 avec La fée et le géomètre, le prix de la SF en 1990 pour Sukran, le prix du Roman d'Aventures en 2001 pour L'oeil derrière l'épaule, il obtient également le prix Julia Verlanger en 2006 pour Le monde enfin, aux éditions Fleuve Noir. Il vit à Grenoble avec ses nombreux chats et vient de sortir un album de chansons.
«Voilà un de ces petits romans choc qui se lisent vite et qui marquent. Une véritable réussite.»
ActuSF
(Sans date)
Ils sortent de partout, maintenant. Pas seulement de la terre des cimetières, mais tout aussi bien d'un vieux mur de pierre, d'un tumulus, de la paroi d'un bâtiment qu'on voit se gondoler, se craqueler, avant de libérer ce qu'il contenait : une substance éthérée, demeurée longtemps, très longtemps dans le calcaire, le granit, l'humus, et transportée avec sa gaine minérale devenue remblai, terrassement, brique, mortier, ciment ayant servi à élever un bâtiment. Ils sortent. Une portion de mur qui devient floue, un papier peint qui se boursoufle, un pan de béton qui pèle soudain, un coin de butte qui s'effrite - et en voilà un de plus qui paraît. Un de plus qui s'est... libéré.
D'abord à peine visible, une ombre qui flotte, une silhouette de brume suspendue dans l'air. Mais, vite, en quelques minutes le plus souvent, on le voit se condenser. On le voit reprendre chair, ou un semblant de chair racornie, accrochée à l'armature de son squelette reformé. Les plus récents portent encore des vêtements à divers degrés de décrépitude ou de loques. Les anciens, cent ans ou plus, bien plus parfois, vont nus : écorchés couleur de bois mort, ils s'ébranlent pesamment, étonnés semble-t-il de cette nouvelle position verticale à laquelle ils ne sont plus habitués.
Ils sortent de partout, maintenant. Pas seulement de la terre des cimetières, mais tout aussi bien d'un vieux mur de pierre, d'un tumulus, de la paroi d'un bâtiment qu'on voit se gondoler, se craqueler, avant de libérer ce qu'il contenait : une substance éthérée, demeurée longtemps, très longtemps dans le calcaire, le granit, l'humus, et transportée avec sa gaine minérale devenue remblai, terrassement, brique, mortier, ciment ayant servi à élever un bâtiment. Ils sortent. Une portion de mur qui devient floue, un papier peint qui se boursoufle, un pan de béton qui pèle soudain, un coin de butte qui s'effrite - et en voilà un de plus qui paraît. Un de plus qui s'est... libéré.
D'abord à peine visible, une ombre qui flotte, une silhouette de brume suspendue dans l'air. Mais, vite, en quelques minutes le plus souvent, on le voit se condenser. On le voit reprendre chair, ou un semblant de chair racornie, accrochée à l'armature de son squelette reformé. Les plus récents portent encore des vêtements à divers degrés de décrépitude ou de loques. Les anciens, cent ans ou plus, bien plus parfois, vont nus : écorchés couleur de bois mort, ils s'ébranlent pesamment, étonnés semble-t-il de cette nouvelle position verticale à laquelle ils ne sont plus habitués.
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- ÉditeurPOCKET
- Date d'édition2008
- ISBN 10 2266177222
- ISBN 13 9782266177221
- ReliurePoche
- Nombre de pages256
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Un horizon de cendres
Edité par
POCKET
(2008)
ISBN 10 : 2266177222
ISBN 13 : 9782266177221
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Un horizon de cendres
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