Présentation de l'éditeur :
Mauvaise passe pour Myron Bolitar : au moment même où son agence bat de l'aile, ce coup de fil d'Emily Downing...
Un premier amour qui reprend contact n'est jamais très bon signe. D'autant qu'il y a treize ans, Emily n'a rien trouvé de mieux à faire que de le plaquer pour Greg, le rival détesté. L'homme qui a élevé, lui apprend aujourd'hui Emily, son propre fils, Jeremy... La nouvelle désarçonne Bolitar mais une seconde le remet vite en selle Jeremy souffre d'une grave anémie qu'une greffe de moelle osseuse seule pourrait guérir. Et l'unique donneur compatible s'est évanoui dans la nature... Des pères, des fils, un journaliste plagiaire, un tueur en série, des tuiles en pagaille et des ardoises à régler... La course au donneur est lancée, et l'enjeu n'a rien d'une partie de base-ball...
«Toute la saveur de ce livre réside dans ce mélange réussi entre rire, suspense et réflexion.»
Blaise de Chabalier - Le Figaro littéraire
Tous les grands succès d'Harlan Coben sont chez Pocket
Texte intégral
Harlan Coben, quarante ans, est né et a grandi dans le New Jersey, où il vit actuellement avec sa femme et ses quatre enfants. Après avoir obtenu un diplôme en sciences politiques au Amherst College, il a travaillé dans l'industrie du voyage avant de se consacrer à plein temps à l'écriture. Il est le premier auteur à avoir reçu l'Edgar Award, le Shamus Award et l'Anthony Award, trois prix majeurs de la littérature policière aux États-Unis.
Il est l'auteur de Ne le dis à personne... (Belfond, 2002) - Prix des Lectrices de Elle 2003, Disparu à jamais (2003), Une chance de trop (2004), et Juste un regard (2005) ainsi que de la série des aventures de l'agent Myron Bolitar : Rupture de contrat (Fleuve Noir, 2003), Balle de match (2004), et Faux rebond (2005).
Extrait :
Une heure avant que son monde n'éclate comme une tomate bien mûre sous un talon aiguille, Myron mâchait une pâtisserie qui avait l'aspect et le goût d'un pain détartrant pour urinoir.
- Alors ? demanda Maman.
Au prix d'un effort méritoire, il avala.
- Pas mal.
Maman secoua la tête, visiblement déçue.
- Quoi ?
- Je suis avocate. Le fils que j'ai éduqué devrait savoir mentir.
- Tu as fait de ton mieux.
Elle haussa les épaules et fit un geste vers le... gâteau.
- C'est la première fois que je cuisine, bubbe. Tu peux me dire la vérité.
- On dirait un pain détartrant, dit Myron.
- Un quoi ?
- Tu sais, les urinoirs publics. Les trucs qu'ils mettent pour l'odeur.
- Et tu en manges ?
- Non...
- C'est pour ça que ton père y reste si longtemps ? Il déguste un petit en-cas ? Et moi qui me faisais du souci pour sa prostate.
- Je plaisantais, M'man.
Les yeux bleus de Maman sourirent. Aujourd'hui, ils étaient bleu et rouge, d'un rouge qu'aucun collyre ne parviendrait à effacer, de ce rouge que seules des larmes lentes et fréquentes apportent. D'habitude, Maman était du genre facétieux. Pas larmoyant.
- Et moi aussi, Einstein. Tu crois qu'il n'y a que toi, dans cette famille, qui possèdes le sens de l'humour ?
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