Quatrième de couverture :
L'histoire de Lauren et Arthur défie la raison. Cette jeune femme blottie dans le placard d'Arthur l'architecte n'est pas vraiment là. Ou plutôt elle est là, mais seul Arthur peut la voir ; pourtant elle n'est ni un esprit ni un fantôme, et si elle semble joliment réelle, parle, râle et sourit, son véritable corps est au cinquième étage de l'hôpital de San Francisco, en état de coma dépassé. Un accident de voiture, six mois auparavant.Dure journée pour Arthur.
D'autant qu'on commence à le prendre pour un fou : il ouvre galamment la portière passager de sa voiture… à personne, parle tout seul dans l'ascenseur qui le mène à son bureau, tient des propos abracadabrants à son meilleur ami et associé, lequel, très inquiet, lui ordonne de se reposer quelques jours.
Ces vacances tombent bien pour Arthur parce que cette femme, cette entité, bref, Lauren, l'intéresse vivement.
Depuis qu'elle est dans le coma, elle qui se passionnait pour son métier d'interne en médecine, elle qui avait voué sa vie aux autres, a vécu dans une liberté mais aussi une solitude absolues, parlant sans qu'on l'entende, regardant sans qu'on la voie, touchant sans qu'on la sente. Jusqu'à ce qu'Arthur emménage dans l'appartement qu'elle occupait avant l'accident, et où elle a fini par se réfugier.
Arthur veut comprendre comment l'esprit et le corps de Lauren peuvent s'être ainsi séparés. Il s'attelle à réunir les témoignages, études, recherches disponibles sur le coma dépassé, et aidé des connaissances médicales de Lauren, tente d'imaginer une issue à cette situation pour le moins étrange. En vain bien sûr : comment pourraient-ils résoudre un des plus grands mystères de la médecine ? Mais une amitié se noue, faite de piques (Lauren a un humour cinglant), de fous rires et des récits de leur enfance. En trois semaines de ce bonheur paisible, ça y est, ils sont amoureux.
C'est alors qu'à l'autre bout de la ville, les médecins convainquent la mère de Lauren que celle-ci ne se réveillera jamais, et qu'il vaudrait mieux pour elles deux pratiquer une euthanasie. Comment s'aimer quand un des deux amants risque de disparaître dès qu'on décidera de débrancher le corps qui gît à l'hôpital ? Il faut y croire. Il faut refuser l'inéluctable. Il faut bouger, rire, inventer. Et ils s'y emploient tous les deux avec une énergie et un enthousiasme magnifiques.
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Lauren est dans le coma, c'est indéniable. Mais elle est aussi dans le placard d'Arthur, un peu comme un fantôme, cela est tout aussi indéniable... Arthur, en tout cas, est bien obligé de l'admettre : il la voit, l'entend, la comprend et finit même par l'aimer. Mais que peut-on espérer d'un fantôme que l'on est le seul à distinguer ? On ne tombe pas amoureux d'un mirage, on ne force pas son meilleur ami à dérober une ambulance pour kidnapper un corps dans le coma, on ne ment pas à la police pour sauver une ombre, et pourtant...
Marc Lévy signe ici un premier roman particulièrement grisant, qui s'amuse du lecteur et de ses certitudes, toujours avec légèreté : comme Arthur, on se laisse prendre au jeu de Lauren, et comme lui, on finit par se dire, entre deux rebondissements : Et si c'était vrai....
Phénoménal succès de librairie dès sa sortie, ce roman trouvera bientôt une consécration sur grand écran puisque Steven Spielberg a décidé de porter cette invraisemblable histoire à l'écran. --Karla Manuele
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