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De novembre 1996 à fin juillet 1997, quelques jours avant sa disparition, William Burroughs, légende de l'underground, tient scrupuleusement son journal. Soit deux années d'écriture, qui s'ouvrent sur la mort de sa chatte, Calico Jane, et se ferment sur la disparition du chat Fletch. Entre les deux, des notations violentes ou grinçantes sur la drogue, des commentaires sur les livres qu'il est en train de lire, des citations glanées au fil de son existence, des accès de violence contre la bêtise humaine, des visions de corps nubiles de jeunes hommes désirables, ainsi qu'une réflexion sur sa propre mortalité. Ces textes courts, parfois de simples brouillons, dressent le portrait d'un homme à l'écriture toute de violence contenue, étrangère aux préoccupations de la béatitude hippie ou de la beat generation, et qui attaque avec virulence ses ennemis de toujours : les "Guerriers antidrogue", une certaine humanité qui détruit la Terre, les agents du FBI. Les amateurs de l'œuvre de William Burroughs apprécieront sans doute cette écriture à l'état d'ébauche, à travers laquelle l'écrivain se met à nu les autres se tourneront plutôt vers des œuvres plus achevées, à commencer par Le Festin nu ou Les Garçons sauvages. --Nathalie Gouiffès
Présentation de l'éditeur :
Vers la fin de sa vie, Burroughs handicapé par l'arthrite, ne peut plus taper à la machine : Ses proches ont alors l'idée de lui donner des livres blancs : de novembre 1996 à fin juillet 1997, il y consignera son journal intime. New York Mexico, Paris : W. Burroughs interroge une vie de came ci d'écriture, convoquant, entre autres, Shakespeare, Conrad et Yeats, Allen Ginsberg, Timothy Leary, Brion Gysin et ses chats bien-aimés dans un ultime effort pour décrypter et guérir le monde menacé par le mal, la bêtise, la conspiration internationale du mensonge, les extra-terrestres et les mille-pattes cauchemardesques qui vous rongent la moelle. L'écriture s'affirme comme son arme et sa mission, la morphine comme le chemin qui l'aura mené à sa propre vérité. Ultime pirouette d'un éternel rebelle, Burroughs nous laisse un testament de garçon sauvage, en forme de cut-up, son dernier journal de combat.
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