Extrait :
Extrait de l'avant-propos de P.M. DUPUY Ch. LEBEN, Directeurs de l'Institut des Hautes Études Internationales
Ch. Eisenmann, dans un long compte rendu critique de La Pensée juridique, publié dans la Revue du droit public en 1961 (p. 196-218), et dont la longueur à elle seule témoignait de l'intérêt que ce maître exigeant accordait à l'essai de M. Virally, écrivait :
«On voudrait proclamer d'abord, sans réserves, les rares qualités de l'ouvrage, qui en rendent la lecture très recommandable, en particulier pour ceux qui, jeunes ou même juristes déjà formés, n'ont pas encore ou n'ont plus commerce très assidu avec la théorie ou la philosophie du droit. Ils prendront contact avec une pensée vivante et chaude, qui cherche et réfléchit avec ardeur, souplesse et agilité. Ils sentiront presque à chaque page un esprit d'une extrême distinction, dont les horizons et les préoccupations sont extrêmement larges et élevés, et le champ de connaissances assurément très ample (même si les dimensions de l'ouvrage ne permettent pas à certains de ces atouts de sortir tous leurs effets). Ils éprouveront enfin la séduction d'un exposé et d'une langue dont l'élégance naturelle ne peut manquer de frapper et d'attacher» (p. 199).
Il est difficile de mieux exprimer les qualités qui ont conduit La Pensée juridique à être un des ouvrages de base de la formation théorique de toute une génération de juristes, celle des décennies 60-70. Et c'est parce que nous pensons que ces qualités demeurent encore aujourd'hui intactes, malgré l'évolution importante de la théorie du droit depuis 1960, qu'il nous a paru souhaitable d'ouvrir la nouvelle collection des Introuvables des éditions Panthéon-Assas par une réédition de l'essai de M. Virally.
On admirera, en particulier dans cet ouvrage, l'audace tranquille avec laquelle l'auteur pose l'hypothèse d'une «structure de la pensée juridique» présente dans tous les systèmes, en tous temps et en tous lieux. Au-delà, en effet des profondes différences de surface «[...] on peut retrouver, écrit-il, une identité d'attitude intellectuelle consciente ou inconsciente, formulée ou informulée, en face des relations sociales, par quoi le droit se sépare de toutes les autres façons - morales, religieuses, économiques, utilitaires, etc. - de concevoir ces mêmes relations» (p. XXXIV).
Présentation de l'éditeur :
Charles Eisenmann, dans un compte-rendu critique de la Pensée juridique, publié dans la Revue de droit public en 1961, écrivait : " On voudrait proclamer d'abord sans réserves, les rares qualités de l'ouvrage, qui en rendent la lecture très recommandable, en particulier pour ceux qui, jeunes ou juristes déjà formés, n'ont pas encore ou n'ont plus commerce très assidu avec la théorie ou la philosophie du droit. Ils prendront contact avec une pensée vivante et chaude, qui cherche avec ardeur, souplesse et agilité. "
Les qualités qui ont conduit la Pensée juridique à être un des ouvrages de base de la formation théorique de toute une génération de juristes, celle des décennies 60-70, demeurent encore aujourd'hui intactes. C'est pourquoi il nous a paru souhaitable d'ouvrir la nouvelle collection des introuvables des éditions Panthéon-Assas par une réédition de l'ouvrage de Michel Virally
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