Présentation de l'éditeur :
Une adolescente échappe à son vieux tuteur grâce à l'amour et à l'esprit d'un jeune et riche comte guidé par un barbier façonné à l'image de son créateur : auteur, voyageur, entrepreneur, libre et philosophe avant tout
Empreinte de modernité, cette représentation d'un conflit de générations à l'issue duquel triomphent l'amour et la liberté est une raison suffisante pour lire Le Barbier de Séville, premier volet de la trilogie d'un auteur qui a choisi de se presser " de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer ". Mais lire la première comédie du père de Figaro, c'est aussi pénétrer dans l'univers de l'illusion comique dont Beaumarchais démonte pour nous les rouages, en faisant retentir à la fois la musique de la gaieté et la voix des Lumières dans une réflexion sur les inégalités sociales, la condition des femmes et le droit de l'individu au bonheur
Quatrième de couverture :
" Un vieillard amoureux prétend épouser demain sa pupille ; un jeune amant plus adroit le prévient, et ce jour même en fait sa femme, à la barbe et dans la maison du tuteur. Voilà le fond, dont on eût pu faire, avec un égal succès, une tragédie, une comédie, un drame, un opéra, et coetera. " C'est ainsi que Beaumarchais lui-même présente Le Barbier de Séville qui en 1775 triomphe rapidement, puis connaît un succès durable : Marie-Antoinette elle-même jouera le rôle de Rosine en 1785 ; deux livrets d'opéra en seront tirés pour Paesiello et Rossini. C'est que fantaisie verbale et puissance dramatique offrent au spectateur une pièce dont l'action reste suspendue à un lien fragile - un mot ou un silence pouvant tout achever ou tout faire échouer - et c'est là le modèle de la comédie des deux siècles à venir.
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