La Princesse de Cl�ves - Couverture souple

La Fayette, Marie-Madeleine Pioche De La Vergne

3,35

16�171 �valuations de Goodreads

Couverture souple

ISBN 10 : 2290336661 ISBN 13 : 9782290336663

Editeur : J'AI LU, 2003

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Rare Book

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Madame de Cl�ves, jeune beaut� parfaite en tout point, fait des d�buts remarqu�s � la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II. Pour ce mod�le de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Cl�ves, par sa facult� � analyser et � ma�triser ses sentiments, fait preuve d'une personnalit� �tonnante et rarement expos�e avec tant de justesse auparavant. Car, si l'amour courtois trouve ici d'ind�niables �chos, cet ouvrage paru en 1678, souvent consid�r� comme le premier roman de la litt�rature fran�aise, est ind�niablement un pas �norme vers le roman tel qu'on le conna�t aujourd'hui. La galerie de portraits dress�e par Madame de Lafayette peut s'av�rer un peu r�barbative pour le lecteur moderne, de m�me que sa langue est un peu aust�re. N�anmoins, l'analyse psychologique est d'une vraisemblance r�solument novatrice et rach�te l'invraisemblance de certaines sc�nes. En outre, l'exploit de faire na�tre tout un roman d'une intrigue aussi t�nue, pratiquement sans action, fait de La Princesse de Cl�ves un ouvrage d'autant plus path�tique que les personnages laissent peu d'emprise aux �v�nements ext�rieurs et se condamnent eux-m�mes. --Sana Tang-L�opold Wauters

Quatri�me de couverture :

�Lire ou relire La Princesse de Cl�ves, c'est, avant m�me d'engager une d�marche critique, se rendre attentif � ce que ce roman a d'exceptionnel aujourd'hui. Or, pourquoi ne pas l'avouer, La Princesse de Cl�ves est une œuvre � laquelle il est n�cessaire de s'acclimater aussi progressivement que l'on se fait l'œil aux dessins g�om�triques des jardins de Villandry. Les trois si�cles de romans qui nous en s�parent nous ont habitu�s � des langages plus crus et des passions plus charnelles, � des beaut�s moins fades et des trag�dies moins feutr�es. [...] Comment se fait-il donc que ce petit roman au langage ch�ti�, qui a beaucoup de traits et certains d�fauts de la soci�t� pr�cieuse � laquelle il �tait destin�, ait �t� le plus grand succ�s de la fin du XVII

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