Présentation de l'éditeur :
" ... c'était un brouillard qui s'élevait avec la nuit, un de ces brouillards des soirs d'automne que la blancheur du clair de lune rend plus vagues et plus trompeurs encore ". Trompé, Germain l'est. Ensorcelé, même. La forêt l'emprisonne. Dieu ou diable, un sortilège le tient. Il ne retrouvera son chemin qu'au lever du jour. Mais la nuit est longue. Le charme puissant. Et Marie, la petite bergère qui l'accompagne, la douce, la si belle et si jeune Marie n'est tout à coup plus l'enfant qu'il connaissait. Et sous la lune blafarde miroite la mare au diable. Qui les y a conduits ? Qui les a envoûtés, au point que, dans ces ténèbres, le jeune homme perd ses esprits et la raison de son voyage ? Le démon de la forêt ? Lucifer lui-même ? Ou l'âme aimante d'une disparue ?..
Quatrième de couverture :
La Mare au Diable est un lieu maudit où souffle l'angoisse. Près d'elle se déroule toute l'histoire. Un paysan, veuf avec ses enfants, cherche femme. Qui épousera-t-il ? celle qu'on lui a promise, ou une pauvre paysanne, harcelée par son patron ? Cette petite Marie est l'âme d'un paysage de rêve, et l'emblème de l'enfance éternelle. Un roman d'amour, mais traversé par le cri des chiens fous, la nuée sanglotante des oiseaux, le fossoyeur épileptique. La voix de la terre s'y accorde avec celle de l'Ame enfantine : George Sand y parle avec force du sol natal et des premiers souvenirs.
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