Présentation de l'éditeur :
" Pourquoi les médecins se sont-ils acharnés sur moi pour me maintenir en vie ? De quel droit ? [..] Dans mon cas, me faire vivre, forcer le destin pour me sauver à tout prix et faire de moi ce que je suis désormais était une connerie. " En décembre 2002, Vincent Humbert, jeune tétraplégique, aveugle et muet, sollicite du président de la République le droit de mourir, qui lui est refusé. Cloué sur son lit d'hôpital, conscient de l'immense chagrin qu'il cause à ses proches et particulièrement à sa mère, Marie, qui veille sur lui sans relâche, Vincent n'attend qu'une chose la délivrance qui mettra un terme à son supplice. Son cri à la mort et ses confidences déchirantes ont relancé le débat sur l'euthanasie. La justice peut-elle refuser une mort digne à ceux que la vie a abandonnés ?
Biographie de l'auteur :
Pompier volontaire, Vincent Humbert est victime d'un accident de la route le 24 septembre 2000 en percutant un camion. Après neuf mois passés dans le coma, il se réveille mais reste tétraplégique, muet et aveugle. Transféré à l'hôpital Héliomarin de Bercks, dans le Pas-de-Calais, pour débuter une rééducation fonctionnelle, il parvient, au terme de nombreux efforts, à bouger légèrement sa main droite, ce qui lui permet de communiquer : le jeune homme a en effet conservé toutes ses capacités intellectuelles. Il rédige, le 30 novembre 2002, aidé de son animatrice fonctionnelle, une lettre à Jacques Chirac, alors président de la République, pour lui demander le droit de mourir. C'est finalement le Dr Chaussoy qui provoquera la mort de son patient. Le combat de Vincent Humbert et de sa mère ouvre le débat, et, en avril 2005, est voté par l'Assemblée nationale une loi relative aux droits des malades et à la fin de vie.
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