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Une journée dans la vie d'un homme d'affaires, celle de Eric Michael Packer, un yuppie, jeune premier dans la réussite, parti d'une petite start-up, parvenu en haut de l'échelle. Comme dans une boîte à musique renfermant une entière partition, Don Delillo a concentré en quelques heures l'existence d'un homme et, au-delà de sa marionnette, un monde cosmopolite, vibrant aux rythmes des frénésies new-yorkaises. Cosmopolis est d'abord une œuvre sur la réussite entrepreneuriale, sur l'univers de la finance brossé au scalpel. Où se mêlent les limousines blindées, les bureaux gavant les buildings, les tours de banques, les appareils de régulation d'air, les agents de sécurité et les gardes du corps, les meurtres, les directeurs financiers en short de jogging et débardeur, les "lueurs du cybercapital", des hommes et des femmes les yeux rivés sur des écrans de contrôle, des rencontres amoureuses furtives, des relations sexuelles non moins furtives, des échanges courts et secs, des adeptes de rave party croisant des smurfeurs.
Au reste, dans l'effervescence de New York, tout le monde croise tout le monde, Indiens et Pakistanais, latinos et Chinois, anarchistes et chauffeurs de taxi sikhs. Point de hasard au titre du livre choisi par Don Delillo, dans un amas de petites choses, de courses exaltées par les flambées des cours pour son personnage principal, jusqu'à la confrontation fatale avec un exclu, brimé, brisé, licencié, auparavant analyste de devises. C'est là un formidable tourbillon de fin de XXe siècle aux apparences économiques et sociales et en fin de compte humain, terriblement humain. --Céline Darner
Présentation de l'éditeur :
Avril 2000. Eric Packer, golden boy comblé qui dirige une influente société de courtage, traverse New York dans sa limousine. Il pose sur le monde qui l'entoure un regard désenchanté, tout en parcourant la ville que paralysent progressivement une série de manifestations collectives. Dans cette atmosphère d'apocalypse, reviennent le hanter des souvenirs qui le conduisent à reconsidérer son existence et à s'interroger sur la personne qu'il est désormais. Mais il est trop tard : l'homme postmoderne qui voulait se suffire à lui-même n'a plus accès à la réalité qui le frappe alors de plein fouet.
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