Présentation de l'éditeur :
L'ATELIER DU COPISTE
L'icône
De l'Antiquité jusqu'à nos jours, la peinture d'icônes a gardé sa tradition technique, outre sa valeur religieuse et symbolique.
Ce livre vous initie à une pratique très particulière : pose de la peinture «à la flaque», ainsi qu'à la dorure, à travers la copie de 4 modèles d'icônes emblématiques : l'Ange aux boucles d'or, le Christ Pantocrator, la Vierge à l'Enfant et l'Annonciation.
Une introduction historique retrace les grandes évolutions.
- Les techniques générales énumèrent le matériel nécessaire et vous familiarisent avec la préparation du support en bois, du dessin et de la gravure, du proplasme (base des carnations), de la pose de l'or, du médium et de la couleur, jusqu'au vernis.
- Pour chaque modèle d'icônes, les fournitures et les pigments appropriés vous sont indiqués. Toutes les étapes de réalisation sont illustrées et commentées, avec des conseils d'atelier.
La collection apprendre à copier les grands maîtres en se réappropriant des techniques picturales de l'époque. À travers quelques tableaux, entrez dans l'intimité d'un artiste et découvrez ses secrets d'atelier.
Extrait :
LES ORIGINES
S'il fallait trouver un point de départ à la peinture d'icônes, le règne de l'empereur romain Constantin Ier pourrait convenir. Converti au christianisme en 312, celui-ci établit la capitale de l'Empire à Byzance, qui devient Constantinople en 330. L'édification de nombreuses églises et leur décoration permettent alors à l'art sacré de s'exposer au grand jour. L'art chrétien de Constantinople bénéficie des apports grec, égyptien et romain.
La plus ancienne des icônes connues, datée du VIe siècle, représente le Christ Pantocrator. Elle est conservée au monastère Sainte-Catherine, dans le Sinaï. Peinte à l'encaustique, comme souvent les icônes de cette époque et comme auparavant les portraits funéraires de l'Egypte romaine - dits du Fayoum -, cette icône témoigne, par le réalisme et l'expressivité du visage, de l'influence de l'art funéraire de l'Egypte romaine sur les premières peintures chrétiennes. La plupart des icônes étaient alors peintes à l'encaustique, mais la technique de la tempera à l'oeuf était déjà utilisée, et c'est elle qui prévaudra à partir du IXe siècle.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.