Extrait :
Extrait de l'introduction
Les Instituts d'études politiques (IEP) étaient au nombre de neuf jusqu'en 2013. A partir de 2014, ils seront dix puisqu'un nouvel IEP, baptisé Sciences Po Grand Paris (ouest), ouvrira ses portes à Saint-Germain-en-Laye, sous la double tutelle de l'université de Cergy-Pontoise (à laquelle il est juridiquement rattaché) et de l'université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ). Il s'agit de la première création d'un IEP depuis près de vingt-cinq ans. Tous ces établissements universitaires sont officiellement des «Instituts d'études politiques», y compris celui de la rue Saint-Guillaume (Paris). L'appellation «Sciences Po» désigne à l'origine une autre réalité (à savoir l'IEP de Paris et la Fondation nationale des sciences politiques - FNSP, qui gère ledit IEP). Mais l'expression «Sciences Po» est aujourd'hui couramment utilisée par les médias et par le grand public pour désigner l'IEP de Paris, façon également pour ce dernier de se distinguer des autres Instituts.
Il est vrai que Sciences Po Paris a une histoire beaucoup plus ancienne (son ancêtre, l'École libre des sciences politiques, a été créé en 1872, quand l'IEP de région le plus ancien est celui de Strasbourg, né en 1945). Sciences Po Paris est doté d'un statut particulier faisant de lui seul un «grand établissement». Il dispose d'un réseau d'anciens élèves - dont beaucoup d'hommes politiques, de dirigeants et de journalistes - sans commune mesure avec celui des IEP de région, dont certains n'ont même pas un quart de siècle d'existence (à l'instar des IEP de Rennes et de Lille, créés en 1991). Il se situe au coeur d'une capitale toujours prééminente dans ce pays centralisé que continue d'être la France. Enfin, il jouit d'un budget extrêmement élevé, spécialement au regard des ressources dont disposent les IEP de région. Ainsi, le budget du seul IEP de Paris représente plus du double des budgets additionnés des huit autres IEP !
Faut-il en conclure que les IEP de région ne disposent d'aucun pouvoir d'attraction auprès des lycéens et des étudiants ? Absolument pas ! Le seul malheur de ces établissements de grande qualité et fortement sélectifs est qu'il existe Sciences Po Paris ! Sans ce dernier, cette propension à les mésestimer, voire à les rabaisser, serait totalement absente. Car tous les IEP proposent une scolarité similaire, soit cinq années d'études supérieures dont deux plutôt généralistes, autour des matières dites fondamentales (histoire, droit, économie, sociologie, sciences politiques) auxquelles s'ajoutent les langues étrangères, une année obligatoire à l'étranger dans une université partenaire ou dans le cadre d'un stage et deux années de spécialisation, avec un choix de masters extrêmement large (affaires internationales, droit, journalisme, management, affaires publiques, etc.), certains IEP ayant fait le choix d'octroyer plus de moyens à certaines de leurs spécialisations.
Présentation de l'éditeur :
Les concours des IEP de région pour l entrée en première année (le concours commun des IEP d'Aix-en-Provence, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse et, demain, Grand Paris, ainsi que les concours de Bordeaux et de Grenoble) sont d année en année plus difficiles. Ce tout-en-un concis et pratique s'appuie sur l'expertise d'enseignants spécialistes de ces concours.
Ce tout-en-un propose pour chaque épreuve des différents concours :
- une présentation de l épreuve ;
- des conseils pour se préparer tout au long de l année ;
- des éléments de méthodologie développés et spécifiquement adaptés à l univers Sciences Po ;
- des applications corrigées comprenant des annales et des sujets inédits.
Les épreuves traitées : questions contemporaines concours commun, histoire concours commun, histoire IEP de Grenoble, histoire-géographie IEP de Bordeaux, anglais concours commun, anglais IEP de Bordeaux, anglais IEP de Grenoble, composition sur un thème d actualité IEP de Bordeaux.
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