Biographie de l'auteur :
Guillaume Durand est docteur et ATER en philosophie à l'Université de Nantes - IUFM des Pays de la Loire, chercheur associé au CREN et au CAPHI et membre de la Consultation d'Ethique Clinique du CHU de Nantes. Directeur de collection aux éditions Nouvelles Cécile Defaut, ses recherches et publications portent principalement sur les ontologies de l'événement (Whitehead), l'éthique médicale et l'éthique de l'éducation. Il a publié récemment : A N Whitehead, L'immortalité, précédé de Notes Autobiographiques et suivi de Les Mathématiques et le Bien, Editions Cécile Defaut, avril 2008 ; Puis-je lancer un nain qui le veut bien, Editions M-Editer, 2011 ; "Eduquer et soigner : une éthique commune", Réflexions sur l'éducation, octobre 2013. Jean-Marie Lardic est processeur a l'Université de Nantes, ou il dirige l'UFR Lettres et Langages. Ses travaux portent sur la philosophie allemande moderne et contemporaine et sur l'éthique. Il est membre de la Consultation d'Ethique Clinique du CHU de Nantes. Outre des ouvrages sur la philosophie hégélienne (La contingence chez Hegel, Actes sud, 1989 ; l'infini et sa logique, l'Harmattan, 1995), ses articles les plus récents portent sur les fondements de l'éthique ("Logique interrogative et dialectique de l'action", in Revue internationale de philosophie, n° 3, 2011 ; "La logique actionnelle et la vraie critique" in Hegel au Présent, CNRS éditions, 2012 ; Habermas et la motivation de l'éthique in Revue Lumières, n° 19, 2012).
Présentation de l'éditeur :
Dans la médecine occidentale, le patient fut longtemps conçu comme un enfant à sauver, incapable ne serait-ce que de recevoir, de manière raisonnable, le savoir du médecin. Après la seconde Guerre Mondiale, la découverte des expérimentations scientifiques intolérables menées sur l’homme, mais aussi le vent libéral et individualiste des années 60, le progrès des biotechnologies, la démocratisation des savoirs ont favorisé l’émergence d’un nouveau paradigme et d’une nouvelle discipline : la bioéthique. Aujourd’hui, le médecin ne peut plus imposer son traitement au malade, il doit, par respect de son autonomie, chercher à obtenir son consentement libre et éclairé. Les normes médicales et sociales, autrefois coercitives, voire transcendantes, sont aujourd’hui discutées et interrogées au regard des préférences et des valeurs individuelles. Des comités d’éthique pluridisciplinaires sont chargés de prendre en compte les demandes des patients qui ne cessent de bousculer les normes établies.
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