Extrait :
Note de l'éditeur
La «ségolenitude», ça n'existe pas
Ségolène Royal est devenue en quelques mois le personnage le plus haut en couleur du paysage politique français.
Au début, au tout début, son mutisme était tel que l'on avait du mal à croire qu'elle pourrait exister un jour. La «ségolenitude», ça n'existe pas, c'est bien connu.
Après s'être tue pendant de longs mois de précampagne au PS, surfant sur des sondages de popularité sortis d'on ne savait ou, profitant des défections des uns et des autres pour s'installer sans mot dire au rang de candidate officielle du parti, il lui a bien fallu, pour la vraie campagne, celle de la présidentielle, prendre la parole. Et alors là...
Jamais, de mémoire de Français, on n'avait entendu un tel feu d'artifice de mots, bons ou mauvais, parfois sortis de son imagination, de tirades ahurissantes, d'expressions déformées, de répliques qui auraient rendu jaloux Bobby Lapointe et de formules qu'auraient aimé copier Raymond Devos.
Nous nous sommes tous (enfin, pas tout le monde) enchantés de cette fête à Neu-Neu quotidienne, au point que chacun s'y est mis, amis et adversaires (qui sont parfois les mêmes).
Après sa triomphale défaite du 6 mai 2007, nous pouvions craindre qu'elle se taise à jamais. Que nenni ! Peu après vingt heures, elle repartait à l'assaut, appelant ses troupes pour de nouvelles victoires (sic), grimpant sur le toit de la vieille maison de la rue de Solférino pour anéantir le Parti socialiste.
Jusqu'à ce lundi de septembre où, commentant la énième estocade d'un de ses «amis» du parti, Lionel Jospin cette fois, elle a trouvé encore les mots que l'on n'attendait pas : «Pardonnez-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font» !
Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, que l'on soit de gauche ou de droite, il faut reconnaître à Ségolène Royal son statut de phénomène du langage. Elle est unique dans son genre. Elle est une pépite à elle toute seule.
Ce petit livre d'humour n'est ni un brûlot ni un manifeste. Il n'a pas le désir de l'abîmer (d'autres s'en chargent) ou de la ridiculiser. Seulement de la «récapituler», comme elle dirait.
Parce que dans quelques années, on regretterait d'avoir oublié ces pépites et autres galéjades, voici ce petit livre du souvenir qui fourmille aussi de toutes les réflexions, méchantes parfois, drolatiques souvent, qu'elle a inspirées aux autres acteurs de la vie politique.
En ajoutant que, si l'on en croit les dernières sorties de notre Ségolène lre, la «ségolénitude» ça n'existe peut-être pas, mais ça a un grand avenir.
Présentation de l'éditeur :
Ségolène Royal est aujourd'hui devenue le personnage le plus haut en couleur du paysage politique français.
Après s'être tue pendant de longs mois de pré-campagne au PS, il lui a bien fallu s'exprimer lorsqu'elle est entrée en lutte pour la présidentielle. Et alors là...
Jamais de mémoire de Français on n'avait entendu un tel feu d'artifice de mots, bons ou mauvais, de tirades ahurissantes, d'expressions déformées, de réponses qui auraient rendu jaloux Bobby Lapointe et de formules qu'auraient aimé recopier Raymond Devos.
De gauche ou pas, on est tous enchantés de cette fête à neu-neu quotidienne, au point que tout le monde s'y est mis, amis et adversaires (parfois ce sont les mêmes). Parce que dans quelques années, on regretterait d'avoir oublié ces galéjades, voici un petit livre du souvenir.
En ajoutant que si l'on en croit les dernières sorties de notre Ségolène 1ère, la «ségolénitude» ça n'existe peut-être pas mais ça a un grand avenir.
«La boniche a pris les clés de la maison» (après sa victoire aux primaires du PS)
«Jeanne, si je puis me permettre de t'appeler familièrement par ton prénom et te dire, de femme à femme, quelques mots simples....» (discours d'Orléans)
«Qui vient sur la Grande Muraille conquiert la bravitude»
«Je crois aux forces de l'esprit» (en référence à ses liens par delà la mort avec François Mitterrand)
«Mon opinion sera celle des Français» (sur le problème de l'entrée de la Turquie dans l'Europe)
«Je n'aime pas tous ces photographes, avec leurs téléobjectifs, comme des phallus agressifs»
«Vous poseriez cette question à un homme ?» (A un journaliste américain l'interrogeant sur la situation de la guerre en Irak)
«Dites du bien de moi. Et dites que j'ai bien connu François Mitterrand» (À des supporters lui demandant comment ils pouvaient l'aider)
«Il faut gagner les élections d'abord, puis à chaque instant la société te dit ce que tu dois faire»
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