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UN ÉTÉ BRÛLANT - dramatique de Robert POUDÉROU - d'après la nouvelle d'Arthur Scnitzler "Madame Béate et son fils",
3h. - 2f. - Durée 1h20 -
UN ÉTÉ BRÛLANT - n°39 dramatique de Robert POUDÉROU - d'après la nouvelle d'Arthur Scnitzler "Madame Béate et son fils",
3h. - 2f. - Durée 1h20 -
Il y a cinq ans, Béate Heinhold a perdu son époux, Ferdinand Heinhold, un prestigieux comédien. Comme tous les ans, elle passe ses vacances avec son fils Hugo dans leur maison aux environs de Vienne. Hugo a quitté lenfance dans laquelle sa mère aimait à le retenir et, angoissée, Béate voit son fils séloigner delle, elle regarde aussi, avec étonnement, sestomper le souvenir, jusqualors si présent, de Ferdinand, avec son cortège de personnages de théâtre qui, pendant plus de dix ans, avaient bercé ses nuits et ses rêves.
Cet été-là, une réalité lattend. La vie resurgit en elle, éclate en Hugo Hugo qui va découvrir lamour dans les bras de Fortunata, femme indépendante et fantasque. Béate va sabandonner avec passion dans les bras de Fritz Weber, lami dHugo. Mais bientôt, Fritz se vante ouvertement de sa conquête. La réalité devient sale et vulgaire et Béate est anéantie de honte. Comment va-t-elle retrouver son fils quelle a laissé partir dans les bras de Fortunata ? Comment retrouver linnocence et loubli ?
3h. - 2f. - Durée 1h20 -
UN ÉTÉ BRÛLANT - n°39 dramatique de Robert POUDÉROU - d'après la nouvelle d'Arthur Scnitzler "Madame Béate et son fils",
3h. - 2f. - Durée 1h20 -
Il y a cinq ans, Béate Heinhold a perdu son époux, Ferdinand Heinhold, un prestigieux comédien. Comme tous les ans, elle passe ses vacances avec son fils Hugo dans leur maison aux environs de Vienne. Hugo a quitté lenfance dans laquelle sa mère aimait à le retenir et, angoissée, Béate voit son fils séloigner delle, elle regarde aussi, avec étonnement, sestomper le souvenir, jusqualors si présent, de Ferdinand, avec son cortège de personnages de théâtre qui, pendant plus de dix ans, avaient bercé ses nuits et ses rêves.
Cet été-là, une réalité lattend. La vie resurgit en elle, éclate en Hugo Hugo qui va découvrir lamour dans les bras de Fortunata, femme indépendante et fantasque. Béate va sabandonner avec passion dans les bras de Fritz Weber, lami dHugo. Mais bientôt, Fritz se vante ouvertement de sa conquête. La réalité devient sale et vulgaire et Béate est anéantie de honte. Comment va-t-elle retrouver son fils quelle a laissé partir dans les bras de Fortunata ? Comment retrouver linnocence et loubli ?
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Extrait :
On entend un violoncelle, pendant que le noir se fait dans la salle.
Un thème musical qu'on retrouvera à plusieurs reprises dans le cours de la pièce, nuancé à chaque fois par l'humeur de l'instant.
Une lumière monte en faisceau, venant du fond de scène. qui prend la silhouette d'Hugo Heinhold tourné de trois quarts dos. Il tient plusieurs livres dans les mains.
Cette lumière s'accroche en contre-jour sur Béate, assise sur un petit canapé dans un salon qui occupe un tiers de la scène, côté jardin. Elle tient un livre, mais son regard se lève sur un point rapproché, dans la salle; elle regarde ce qui figure un tableau, le portrait de Ferdinand Heinhold, son mari défunt.
Béate se lève et, dans un même mouvement, elle se dirige vers le portrait tandis que Hugo part vers la lumière du fond scène qui s'éteint, en balance avec une lumière qui monte de face sur Béate comme venant du portrait qu'elle regarde.
Béate tient une lettre qu'elle froisse machinalement.
Le violoncelle s'arrête...
Béate s'adresse au portrait.
BÉATE - Ferdinand... Je ne sais plus rien de ton fils. L'hiver dernier, son coeur m'était ouvert. Il m a lu ses premiers vers... Il m'a fait l'aveu d'un baiser déposé sur la joue d'une demoiselle à la fin d'une valse... (Béate semble observer le portrait de très près, comme si elle en attendait une réponse. Temps. Puis son regard se perd dans le vague.) Tu as changé, Hugo. Tu es secret. On dirait que tu pressens mes questions. Tu les fuis. Il y a quelqu'un... On te détourne de moi.
Temps. Le banquier Volponer apparaît. Il est habillé de sombre avec un gilet en piqué clair. Il porte un monocle. Il semble marqué par la mélancolie de l'âge avec, de temps en temps, une lueur de vivacité vite retombée.
VOLPONER (murmuré) - Mes hommages, madame Heinhold.
BÉATE - Oh, bonjour, monsieur Volponer.
VOLPONER - Pardonnez-moi : je vous ai dérangée dans... votre réflexion.
BÉATE - Ce n'est rien...
VOLPONER - Je me promenais, j'admirais votre villa, je vous ai vue et le désir de vous saluer a été plus fort que mon souci de discrétion.
BÉATE (se lève) - Votre salut me touche. (Béate invite Volponer à s'asseoir sur un fauteuil et reprend su place sur le canapé. Le regard de Volponer se pose, amusé, sur les mains de Béate tenant la lettre qu'elle roule dans ses mains.) C'est... C'est une lettre de maître Teichman.
VOLPONER (souriant du léger embarras de Béate) - Comment va-t-il ?
BÉATE - Bien. Il m'annonce l'envoi d'un paquet de livres. Je ais aller le chercher à la gare. Maître Teichman a grand soin de mon esprit.
VOLPONER - De toute votre personne, je crois.
BÉATE - Il est très assidu, en effet.
VOLPONER - Sans doute a-t-il le souhait, secret, partagé par quelques-uns de vos admirateurs, d'ouvrir une nouvelle perspective de bonheur dans votre vie.
BÉATE - Peut-être.
VOLPONER - Ne l'avez-vous jamais... ?
BÉATE - Jamais. Je ne lui ai jamais livré une seule de mes pensées intimes. Son assiduité m'oblige à doser mes sourires : un peu d'amitié, beaucoup de courtoisie; dans le rapport inverse, je m'exposerais à une déclaration.
Béate éclate de rire à cette pensée.
VOLPONER - J'ai plaisir à vous voir ainsi, chère madame Heinhold : gaie et sûre de vous-même.
Présentation de l'éditeur :
Un thème musical qu'on retrouvera à plusieurs reprises dans le cours de la pièce, nuancé à chaque fois par l'humeur de l'instant.
Une lumière monte en faisceau, venant du fond de scène. qui prend la silhouette d'Hugo Heinhold tourné de trois quarts dos. Il tient plusieurs livres dans les mains.
Cette lumière s'accroche en contre-jour sur Béate, assise sur un petit canapé dans un salon qui occupe un tiers de la scène, côté jardin. Elle tient un livre, mais son regard se lève sur un point rapproché, dans la salle; elle regarde ce qui figure un tableau, le portrait de Ferdinand Heinhold, son mari défunt.
Béate se lève et, dans un même mouvement, elle se dirige vers le portrait tandis que Hugo part vers la lumière du fond scène qui s'éteint, en balance avec une lumière qui monte de face sur Béate comme venant du portrait qu'elle regarde.
Béate tient une lettre qu'elle froisse machinalement.
Le violoncelle s'arrête...
Béate s'adresse au portrait.
BÉATE - Ferdinand... Je ne sais plus rien de ton fils. L'hiver dernier, son coeur m'était ouvert. Il m a lu ses premiers vers... Il m'a fait l'aveu d'un baiser déposé sur la joue d'une demoiselle à la fin d'une valse... (Béate semble observer le portrait de très près, comme si elle en attendait une réponse. Temps. Puis son regard se perd dans le vague.) Tu as changé, Hugo. Tu es secret. On dirait que tu pressens mes questions. Tu les fuis. Il y a quelqu'un... On te détourne de moi.
Temps. Le banquier Volponer apparaît. Il est habillé de sombre avec un gilet en piqué clair. Il porte un monocle. Il semble marqué par la mélancolie de l'âge avec, de temps en temps, une lueur de vivacité vite retombée.
VOLPONER (murmuré) - Mes hommages, madame Heinhold.
BÉATE - Oh, bonjour, monsieur Volponer.
VOLPONER - Pardonnez-moi : je vous ai dérangée dans... votre réflexion.
BÉATE - Ce n'est rien...
VOLPONER - Je me promenais, j'admirais votre villa, je vous ai vue et le désir de vous saluer a été plus fort que mon souci de discrétion.
BÉATE (se lève) - Votre salut me touche. (Béate invite Volponer à s'asseoir sur un fauteuil et reprend su place sur le canapé. Le regard de Volponer se pose, amusé, sur les mains de Béate tenant la lettre qu'elle roule dans ses mains.) C'est... C'est une lettre de maître Teichman.
VOLPONER (souriant du léger embarras de Béate) - Comment va-t-il ?
BÉATE - Bien. Il m'annonce l'envoi d'un paquet de livres. Je ais aller le chercher à la gare. Maître Teichman a grand soin de mon esprit.
VOLPONER - De toute votre personne, je crois.
BÉATE - Il est très assidu, en effet.
VOLPONER - Sans doute a-t-il le souhait, secret, partagé par quelques-uns de vos admirateurs, d'ouvrir une nouvelle perspective de bonheur dans votre vie.
BÉATE - Peut-être.
VOLPONER - Ne l'avez-vous jamais... ?
BÉATE - Jamais. Je ne lui ai jamais livré une seule de mes pensées intimes. Son assiduité m'oblige à doser mes sourires : un peu d'amitié, beaucoup de courtoisie; dans le rapport inverse, je m'exposerais à une déclaration.
Béate éclate de rire à cette pensée.
VOLPONER - J'ai plaisir à vous voir ainsi, chère madame Heinhold : gaie et sûre de vous-même.
Madame Béate, veuve depuis cinq années du célèbre acteur Ferdinand Heinhold, passe ses vacances avec son fils Hugo, dans leur maison des environs de Vienne ; Hugo a 17 ans, Béate voit avec angoisse son enfant s'éloigner d'elle et les regards du jeune homme se posent sur la baronne Fortunata ; et soudain, elle-même se réveille à la vie, se laisse séduire par Fritz... Dans la chaleur brûlante de l'été, éclate un orage de tourments.
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- ÉditeurOEIL DU PRINCE
- Date d'édition2008
- ISBN 10 235105038X
- ISBN 13 9782351050385
- ReliureBroché
- Nombre de pages78
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Un ete brulant [FRENCH LANGUAGE - No Binding ]
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Eidtions l'Oeil du Prince
(2008)
ISBN 10 : 235105038X
ISBN 13 : 9782351050385
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Un été brûlant. théâtre
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L'OEIL DU PRINCE
(2008)
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ISBN 13 : 9782351050385
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Description du livre Paperback. Etat : NEUF. Dramatique de Robert POUDÉROU - d'après la nouvelle d'Arthur Scnitzler "Madame Béate et son fils", 3h. - 2f. - Durée 1h20.Il y a cinq ans, Béate Heinhold a perdu son époux, Ferdinand Heinhold, un prestigieux comédien. Comme tous les ans, elle passe ses vacances avec son fils Hugo dans leur maison aux environs de Vienne. Hugo a quitté l'enfance dans laquelle sa mère aimait à le retenir et, angoissée, Béate voit son fils s'éloigner d'elle, elle regarde aussi, avec étonnement, s'estomper le souvenir, jusqu'alors si présent, de Ferdinand, avec son cortège de personnages de théâtre qui, pendant plus de dix ans, avaient bercé ses nuits et ses rêves.Cet été-là, une réalité l'attend. La vie resurgit en elle, éclate en Hugo - Hugo qui va découvrir l'amour dans les bras de Fortunata, femme indépendante et fantasque. Béate va s'abandonner avec passion dans les bras de Fritz Weber, l'ami d'Hugo. Mais bientôt, Fritz se vante ouvertement de sa conquête. La réalité devient sale et vulgaire et Béate est anéantie de honte. Comment va-t-elle retrouver son fils qu'elle a laissé partir dans les bras de Fortunata ? Comment retrouver l'innocence et l'oubli ? - Nombre de page(s) : 1 vol. (72 p.) - Poids : 84g - Langue : fre - Genre : théâtre. N° de réf. du vendeur N9782351050385
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