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Sword Art Online est le premier VRMMORPG, à savoir un jeu en ligne projetant son joueur dans un univers virtuel grâce au concept du Nerve Gear, une révolution en terme de console vidéoludique. Kirito est un « beta testeur », un joueur qui a pu profiter du jeu avant les autres, lui permettant ainsi d’acquérir une certaine expérience avant le lancement officiel. Or, le jour J venu, les joueurs sont confrontés à la pire des situations : Akihiko Kayaba, concepteur de génie, a trafiqué le jeu de telle manière à interdire les déconnexions et à imposer un système de destruction de cerveau à quiconque mourrait dans le jeu. Seule issue possible, finir le jeu et défaire le boss final... Deux ans plus tard, nombre de joueurs sont décimés, mais Kirito poursuit son ascension, épaulé de fidèles alliés dont la jolie Asuna, co-leader de l’une des guildes phares de SAO.
Il est difficile de ne pas avoir entendu parler de Sword Art Online, ce phénomène qui s’est notamment répandu grâce à son adaptation animée qui compte pour le moment deux saisons. A l’origine, SAO est un light novel écrit par Reki Kawahara et illustré par abec et ce premier manga signé Tamako Nakamura en adapte le premier acte, au même titre que la première moitié de la première saison animée diffusée à la même période que le manga. A la vue du phénomène, on pouvait s’attendre à une œuvre hautement intéressante et malgré toutes les possibilités de ce premier tome, difficile de ne pas ressentir une déception.
Tout d’abord, il est important de ne pas comparer ce premier tome à l’anime puisque là où ce dernier a choisi d’adapter les deux premiers romans, le titre de Tamako Nakamura, lui, ne s’inspire que du premier. Après une introduction, le récit propose directement une ellipse de deux ans, exactement la même chose que dans le premier volet du light novel. Malgré les reproches que l’on pourrait faire à ce premier manga, il n’y a pas à douter de la fidélité scénaristique par rapport au matériaux d’origine puisque ce premier opus arrive plutôt bien à retranscrire les premiers pas de Kirito tels que Reki Kawahara les a racontés, et ce en n’oubliant pas de points majeurs et en insistant même sur certains aspects narratifs qui faisaient la force du roman, notamment la manière dont les joueurs ont adopté SAO comme une seconde vie. Néanmoins, passage au manga oblige, le récit perd en approfondissement, notamment du côté des personnages, Kirito ne faisant plus office de narrateur pour apporter ses réflexions et les principaux figurants se révélant superficiels, sans aucune nuance concernant leur psychologie. Et dans une autre optique, les faiblesses scénaristiques sont similaires à celles du light novel et forcément, ce creux de deux ans posent un certain souci en terme d’évolution des protagonistes, ceux à quoi la série Progressive peut répondre, ce qui n’était pas le cas lors de la sortie de ce premier opus.
Malgré une superficialité évidente du côté des personnages, ce premier tome se lit sans grand mal et divertit sans grand problème. L’ellipse de deux ans permet même de poursuivre sur un rythme certain, celui des grandes batailles dans les donjons et des manigances de guildes, un point néanmoins entaché par la plus grande tare de cette courte série : le dessin de Tamako Nakamura. Difficile de croire à un tel rendu quand on a observé les jolies illustrations d’abec sur le light novel. Le style du mangaka présente tellement d’originalité qu’il est difficile d’apprécier le travail proposé qui, entre erreur de proportions et de physionomies sur les personnages, les combats manquant de clarté et de détails malgré un effort fait sur le dynamisme, ou encore l’absence totale de décors qui nous empêchent de nous situer dans l’univers vidéoludique riche qu’est SAO, ne peut aboutir à une immersion totale du lecteur dans l’aventure de Kirito. On en vient même à ne pas comprendre le message de satisfaction de Reki Kawahara, auteur d’origine du roman, sur la postface tant l’univers qu’il a cherché à développer, certes en manquant de rigueur par instants, est sous-exploité, notamment visuellement.
Du côté de l’édition, Ototo a fait un excellent boulot pour les débuts de la longue saga SAO. Tous les ingrédients sont là pour permettre une bonne lecture entre une impression de qualité sur un papier qui l’est toute autant, des couvertures du papier couché mat renforçant l’impression de livre de qualité, ou encore la traduction fidèle et soignée. Il est même bizarre que sur certains aspects, la couverture par exemple, l’éditeur ait même accordé plus de soins à cette courte première saison que sur Progressive.
Dans le premier tome du light novel, Sword Art Online proposait une épopée agréable, pas exempt de défauts et qui faisait une croix sur deux années d’expériences de jeu, mais à travers des péripéties captivantes et une vision intéressante dans l’univers. Dans le premier tome de l’adaptation de Tamako Nakamura, le rythme est entretenu, mais le récit souffre d’un manque d’approfondissement des personnages et de l’univers, mais surtout d’un style graphique à côté de la plaque qui n’honore pas ce qu’on attendait de lui, à savoir la retranscription de l’univers vaste d’un MMORPG, gâchant design des personnages, présentation des environnements et découpage de l’action. On n’en attend que peu du second et dernier opus de la saga Aincrad, mais peut-être pouvons-nous espérer des améliorations graphiques ?
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Description du livre Soft Cover. Etat : new. N° de réf. du vendeur 9782351808757
Description du livre Paperback. Etat : Brand New. French language. 7.01x5.12x0.63 inches. In Stock. N° de réf. du vendeur zk2351808754