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Un autre regard sur la vie
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Extrait :
La rencontre
Un petit parcours sur ma famille et mon évolution dans ce monde vibratoire me paraît indispensable pour comprendre ce qui m'a poussé à réaliser ce qui suit.
L'intuition, l'observation, l'oreille musicale et une hypersensibilité, m'ont vite fait ouvrir les yeux sur le fait que certains événements de la vie nous dépassent. C'est comme si quelque chose d'inconnu dirigeait notre destinée, d'autant plus, lorsque nous sommes en âge de réfléchir, de sentir, de palper, de chercher, et enfin de décider par nous-même au fil des signes que nous envoie la vie. Mon père, avait quitté sa Lorraine natale à vélo, à l'âge de 20 ans avec d'autres jeunes gens, pour fuir les Allemands. Partis le 16 juin 1940, avec en poche une attestation du maire de Trondes (village paternel en Lorraine), ils sont arrivés à Orange dans le Vaucluse le 23 juin. Un camion les a emmenés et déposés dans les patelins où l'on avait besoin de main-d'oeuvre. Mon père, avec d'autres ressortissants de sa région, a été conduit jusqu'à Villes-sur-Auzon. C'est dans la famille de ma mère (qui elle aussi avait vingt printemps), que mon père a trouvé refuge avec son compatriote Maurice Poincelot.
Les hommes du pays étant partis à la guerre ou fait prisonniers, les femmes devaient assumer en plus du foyer, les travaux dans les champs.
Pour ce nouveau venu qu'était mon père, travailler dans les vignes et les champs était un amusement. Car chez Albert et Marie Rémy, parents de mon père, on cultivait le blé, l'orge, l'avoine, patates, betteraves et quelques vignes. En plus de l'élevage de vaches à traire, il y avait des cochons, poules, lapins, oies, canards et chevaux de labour à soigner. Sans oublier les coupes de bois, la cueillette de mirabelles et de quetsches. Du travail non-stop pour toute la journée, et c'était ainsi l'année entière sous les ordres rythmés par la baguette du chef Albert Rémy. Robert (mon père) hérita cette rudesse de son père, et fera subir le même sort à ma mère et à ses trois enfants.
Ma grand-mère paternelle était une femme soumise et travailleuse, qui n'osait rien dire lorsqu'elle apprenait que son mari passait du bon temps avec certaines femmes de son village. D'après mon père, le sien fabriquait la meilleure eau-de-vie de mirabelles de la région. C'est le seul souvenir positif qu'il a su raconter au sujet de son père, car ajoutait-il : «j'avais beaucoup de choses à lui reprocher».
Présentation de l'éditeur :
Un petit parcours sur ma famille et mon évolution dans ce monde vibratoire me paraît indispensable pour comprendre ce qui m'a poussé à réaliser ce qui suit.
L'intuition, l'observation, l'oreille musicale et une hypersensibilité, m'ont vite fait ouvrir les yeux sur le fait que certains événements de la vie nous dépassent. C'est comme si quelque chose d'inconnu dirigeait notre destinée, d'autant plus, lorsque nous sommes en âge de réfléchir, de sentir, de palper, de chercher, et enfin de décider par nous-même au fil des signes que nous envoie la vie. Mon père, avait quitté sa Lorraine natale à vélo, à l'âge de 20 ans avec d'autres jeunes gens, pour fuir les Allemands. Partis le 16 juin 1940, avec en poche une attestation du maire de Trondes (village paternel en Lorraine), ils sont arrivés à Orange dans le Vaucluse le 23 juin. Un camion les a emmenés et déposés dans les patelins où l'on avait besoin de main-d'oeuvre. Mon père, avec d'autres ressortissants de sa région, a été conduit jusqu'à Villes-sur-Auzon. C'est dans la famille de ma mère (qui elle aussi avait vingt printemps), que mon père a trouvé refuge avec son compatriote Maurice Poincelot.
Les hommes du pays étant partis à la guerre ou fait prisonniers, les femmes devaient assumer en plus du foyer, les travaux dans les champs.
Pour ce nouveau venu qu'était mon père, travailler dans les vignes et les champs était un amusement. Car chez Albert et Marie Rémy, parents de mon père, on cultivait le blé, l'orge, l'avoine, patates, betteraves et quelques vignes. En plus de l'élevage de vaches à traire, il y avait des cochons, poules, lapins, oies, canards et chevaux de labour à soigner. Sans oublier les coupes de bois, la cueillette de mirabelles et de quetsches. Du travail non-stop pour toute la journée, et c'était ainsi l'année entière sous les ordres rythmés par la baguette du chef Albert Rémy. Robert (mon père) hérita cette rudesse de son père, et fera subir le même sort à ma mère et à ses trois enfants.
Ma grand-mère paternelle était une femme soumise et travailleuse, qui n'osait rien dire lorsqu'elle apprenait que son mari passait du bon temps avec certaines femmes de son village. D'après mon père, le sien fabriquait la meilleure eau-de-vie de mirabelles de la région. C'est le seul souvenir positif qu'il a su raconter au sujet de son père, car ajoutait-il : «j'avais beaucoup de choses à lui reprocher».
Dans ce livre, l’auteur aborde les pathologies dont souffrent beaucoup de nos contemporains sous l’angle d’une spiritualité ouverte et active. Sans dogmatisme, elle prend en compte l’individu dans sa totalité et quel que soit son regard personnel sur la spiritualité. Elle évoque le lien étroit de notre être actuel avec son passé comme une “synchronie” qui s’avère logique, intelligente, nécessaire et qu’elle a pu longuement observer durant son parcours thérapeutique. La spiritualité rythme la danse de la vie... Un livre, pratique et riche d’enseignements, émaillé de nombreux témoignages. Selon l’auteur, il existe, par le corps, un accès à l’ensemble de l’être. Elle utilise cette possibilité pour amener ceux qu’elle soigne à prendre conscience de leur problématique. Il s’agit là d’une conscience profonde qui ne passe pas obligatoirement par le raisonnement intellectuel mais qui permet de délier les nœuds qui les bloquent. L’auteur dispose de plusieurs outils thérapeutiques, comme les soins ou les massages corporels, la résonance des vibrations sonores ainsi que le yoga et la méditation Drishti. Née en 1944, Geneviève Rémy de Backer est également l’auteur de Pratique du yoga pour enfants et réalisatrice du CD Sagesse Amérindienne. Elle est aussi artiste-peintre, musicienne, professeur de Hatha Yoga, perfectionnée par une formation en anatomie et biomécanique. Avec sa panoplie instrumentale, elle s’est spécialisée dans L’énergie de résonance. Table des matières Introduction - Préface - Chapitre I. La rencontre - Chapitre II. La guerre – Les naissances - Chapitre III. Les tribulations de l’enfance - Chapitre IV. L’apprentissage de la vie - Chapitre V. Sur le chemin du destin - Chapitre VI. Devenir maître de soi-même - Épilogue.
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- ÉditeurTEMPS PRESENT
- Date d'édition2010
- ISBN 10 2351850726
- ISBN 13 9782351850725
- ReliureBroché
- Nombre de pages222
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