Articles liés à Le Troisième oeil - Dans les mythes, l'histoire...
L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN
Extrait :
Extrait de l'introduction
Il existe peu de thèmes en occultisme ou en philosophie qui aient autant suscité l'intérêt et la curiosité que le troisième oeil. Ce mythe nous renvoie des millions d'années en arrière, nous voilant, sous des symboles et des allégories, la réalité de ce qu'il représente dans la pensée orientale aussi bien qu'occidentale.
Il peut être utile de se poser la question : avons-nous vraiment à faire à un mythe ou à un authentique enseignement véhiculé par un fond traditionnel ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une réalité physiologique ou spirituelle inhérente à la structure de l'homme ? C'est ce que nous nous efforcerons de démontrer tout au long de ces pages. Le thème est passionnant, ne serait-ce qu'en considération de son universalité. Nous le découvrons en effet au coeur des grandes religions du monde. Dans les textes sacrés et les Bibles des grands systèmes religieux, il est rare de ne pas lire, sous la plume des anciens, l'histoire d'antiques générations d'êtres humains, plus ou moins divinisés, atteints de gigantisme et pourvus d'un troisième oeil. Ce sont les Rakshasas de l'Inde devenus les cyclopes de la Grèce antique.
Nous allons donc commencer notre étude par l'Inde, pays où le troisième oeil est représenté sous la forme d'un point de poudre rouge vermillon (kumkum), symbole de la sakti ou puissance de manifestation, dans l'espoir que cet oeil de sagesse les protégera contre les effets du karma négatif et les empêchera de commettre de mauvaises actions. C'est aujourd'hui l'ornement incontournable de la femme aussi bien que du religieux. Cette marque se nomme tilak et possède pour l'ascète une signification très profonde. C'est un moyen de montrer son appartenance à un système religieux spécifique, ainsi qu'un moyen de s'identifier à sa divinité d'élection (Ishta Devata) et, par là, d'en recevoir pouvoirs et qualités. Pour ce faire, le fidèle trace certaines marques spécifiques sur son front et sur son corps au moyen d'un onguent quelconque. Certaines pâtes, ou poudres, sont fabriquées à base de santal, de certaines sortes d'argiles, voire d'éléments à base de plomb ou de mercure. Par de savants mélanges, on obtient des nuances de couleurs, du rouge sombre à l'orange le plus lumineux.
Les shivaïtes se tracent trois lignes horizontales sur le devant du front. Les dévots de Vishnou quant à eux se tracent une ligne verticale partant de la racine du nez jusqu'au front. De part et d'autre de cette ligne, ils dessinent deux autres traits partant de la racine du nez et remontant de chaque côté et, quelquefois, s'écartant vers l'extérieur sous la forme de deux ailes figurant, pour certains, les ailes de l'oiseau Hamsa, pour d'autres, les trois méridiens (nadis) de l'épine dorsale, les trois gunas ou qualités de la matière à transcender ou encore la forme que prend réellement le centre frontal ou ajna chakra.
En Égypte, le pharaon était porteur d'une coiffe frontale surmontée d'un cobra en colère, l'uraeus, censé le protéger de ses ennemis. Du reste un culte journalier était voué au cobra pour adoucir son humeur. Il s'agit évidemment du symbole hindou du feu serpent kundalini qui, une fois éveillé, s'élève au niveau du centre frontal et confère au pharaon son pouvoir divin d'omniscience et d'omnipotence.
Un proverbe dit que Là où d n'y a pas de vision, le peuple périt. Cela montre bien combien le sens de la vue est essentiel car le développement de ce sens ainsi que la réalisation d'une vision spirituelle intérieure constitue le grand objectif de notre humanité. Le mystique peut l'appeler «illumination» et l'occultiste «pure vision», il s'agit néanmoins de la même recherche.
Présentation de l'éditeur :
Il existe peu de thèmes en occultisme ou en philosophie qui aient autant suscité l'intérêt et la curiosité que le troisième oeil. Ce mythe nous renvoie des millions d'années en arrière, nous voilant, sous des symboles et des allégories, la réalité de ce qu'il représente dans la pensée orientale aussi bien qu'occidentale.
Il peut être utile de se poser la question : avons-nous vraiment à faire à un mythe ou à un authentique enseignement véhiculé par un fond traditionnel ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une réalité physiologique ou spirituelle inhérente à la structure de l'homme ? C'est ce que nous nous efforcerons de démontrer tout au long de ces pages. Le thème est passionnant, ne serait-ce qu'en considération de son universalité. Nous le découvrons en effet au coeur des grandes religions du monde. Dans les textes sacrés et les Bibles des grands systèmes religieux, il est rare de ne pas lire, sous la plume des anciens, l'histoire d'antiques générations d'êtres humains, plus ou moins divinisés, atteints de gigantisme et pourvus d'un troisième oeil. Ce sont les Rakshasas de l'Inde devenus les cyclopes de la Grèce antique.
Nous allons donc commencer notre étude par l'Inde, pays où le troisième oeil est représenté sous la forme d'un point de poudre rouge vermillon (kumkum), symbole de la sakti ou puissance de manifestation, dans l'espoir que cet oeil de sagesse les protégera contre les effets du karma négatif et les empêchera de commettre de mauvaises actions. C'est aujourd'hui l'ornement incontournable de la femme aussi bien que du religieux. Cette marque se nomme tilak et possède pour l'ascète une signification très profonde. C'est un moyen de montrer son appartenance à un système religieux spécifique, ainsi qu'un moyen de s'identifier à sa divinité d'élection (Ishta Devata) et, par là, d'en recevoir pouvoirs et qualités. Pour ce faire, le fidèle trace certaines marques spécifiques sur son front et sur son corps au moyen d'un onguent quelconque. Certaines pâtes, ou poudres, sont fabriquées à base de santal, de certaines sortes d'argiles, voire d'éléments à base de plomb ou de mercure. Par de savants mélanges, on obtient des nuances de couleurs, du rouge sombre à l'orange le plus lumineux.
Les shivaïtes se tracent trois lignes horizontales sur le devant du front. Les dévots de Vishnou quant à eux se tracent une ligne verticale partant de la racine du nez jusqu'au front. De part et d'autre de cette ligne, ils dessinent deux autres traits partant de la racine du nez et remontant de chaque côté et, quelquefois, s'écartant vers l'extérieur sous la forme de deux ailes figurant, pour certains, les ailes de l'oiseau Hamsa, pour d'autres, les trois méridiens (nadis) de l'épine dorsale, les trois gunas ou qualités de la matière à transcender ou encore la forme que prend réellement le centre frontal ou ajna chakra.
En Égypte, le pharaon était porteur d'une coiffe frontale surmontée d'un cobra en colère, l'uraeus, censé le protéger de ses ennemis. Du reste un culte journalier était voué au cobra pour adoucir son humeur. Il s'agit évidemment du symbole hindou du feu serpent kundalini qui, une fois éveillé, s'élève au niveau du centre frontal et confère au pharaon son pouvoir divin d'omniscience et d'omnipotence.
Un proverbe dit que Là où d n'y a pas de vision, le peuple périt. Cela montre bien combien le sens de la vue est essentiel car le développement de ce sens ainsi que la réalisation d'une vision spirituelle intérieure constitue le grand objectif de notre humanité. Le mystique peut l'appeler «illumination» et l'occultiste «pure vision», il s'agit néanmoins de la même recherche.
La question se pose depuis des siècles : qu'est-ce que le troisième œil ? Une glande appelée pinéale, une vertu spirituelle, une faculté conférant le pouvoir de discerner l'essence invisible derrière les phénomènes du monde ? Est-il la cause de la clairvoyance ou le centre spécifique de l'intuition ? Autant de questions auxquelles l'auteur a essayé de répondre en comparant les plus grandes traditions ou les livres sacrés d'Orient et d'Occident. Outre son utilisation dans les mythes, les romans ou le cinéma, le troisième œil, de par son universalité, devrait faire l'objet d'une étude sérieuse et complète, en raison de l'importance que lui confèrent les sages de l'Inde en tant que centre de perception divine par lequel l'adepte est éclairé de la vérité ultime. Chercheur spiritualiste reconnu, conférencier, responsable d'une école de sabre japonaise, Michel Coquet a eu le privilège de voyager en Orient et d'y recueillir un enseignement initiatique dont il fait profiter ses lecteurs et auditeurs. Il a publié "Les ovnis et la tradition" chez le même éditeur. Il vit à Cergy, en région parisienne.
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurTEMPS PRESENT
- Date d'édition2013
- ISBN 10 2351851455
- ISBN 13 9782351851456
- ReliureBroché
- Nombre de pages218
(Aucun exemplaire disponible)
Chercher: Créez une demandeSi vous ne trouvez pas un livre sur AbeBooks, nous le rechercherons automatiquement pour vous parmi les livres quotidiennement ajoutés au catalogue.
Créez une demande