Présentation de l'éditeur :
EMBRASSER LE CIEL IMMENSE
Par l'auteur du best-seller international Je suis né un jour bleu
Daniel Tammet est un autiste Asperger, génie des nombres et des langues. Aujourd'hui, il a vaincu la prison de l'autisme : c'est un écrivain à part entière, un savant plein d'humanité et doté d'une sensibilité bouleversante.
Les plus grands neuroscientifiques du monde se sont penchés sur son cas et ont dialogué avec lui. Il a tant appris sur la façon dont son cerveau (et celui des autres) fonctionne, qu'il a voulu nous raconter ses découvertes. Apprendre, raisonner, calculer, mémoriser, créer... Les capacités de l'esprit humain sont infinies.
«Tous les cerveaux ont du génie, dit-il. Les surdoués comme les gens ordinaires. À chacun d'apprendre à s'en servir, pour améliorer sa mémoire, son potentiel intellectuel et sa créativité.»
Daniel Tammet est né en 1979 à Londres. En 2007, il a été élu l'un des «100 génies vivants» du monde par un panel d'experts et un jury britannique. Il a créé Optimnem, un site d'apprentissage des langues. Ses Mémoires, Je suis né un jour bleu, ont été traduits dans 18 langues. Il vit à Avignon.
«Nous avons tous quelque chose d'unique qui nous permet de contribuer à la marche du monde. Tammet lui a le don de rendre la science accessible et envoûtante.»
Publishers Weekly
«Des dons intellectuels inouïs... Il y a du Rimbaud chez Daniel Tammet.»
Le Monde
Extrait :
Extrait de l'introduction :
- Comment avez-vous fait cela ?
- Pardon ?
- Comment avez-vous fait cela ?
Le scientifique me regardait, médusé. Nous avions quitté son laboratoire, et la question qu'il me posait à présent n'avait aucun rapport avec mes capacités à mémoriser, à apprendre les langues ou à exécuter de savants calculs. Nous étions simplement sur la pelouse du centre de recherches où je venais de passer une série de tests cognitifs. À côté de moi, ma mère, qui m'avait accompagné depuis Londres.
Nous étions réunis pour la photo, en train de regarder l'objectif, quand, au bout d'une ou deux secondes, j'avais cessé de prendre la pose et décidé de m'en aller. Le scientifique ne comprenait pas comment j'avais pu percevoir que la photo avait déjà été prise, lui qui, juste à côté de moi, n'avait entendu aucun clic, ni vu aucun flash. Mon cerveau était-il vraiment si extraordinaire ?
Eh bien, oui ! Mais pas pour les raisons que le scientifique imaginait. Si l'appareil n'avait produit aucun bruit en prenant la photo, une toute petite lumière rouge de la taille d'une tête d'épingle avait cependant été émise. Mon cerveau d'autiste (ayant la capacité de percevoir des détails minuscules souvent invisibles pour les autres) l'avait discernée sans effort. Après cette explication, le scientifique demanda qu'on reprenne une photo et se concentra sur ce détail afin de vérifier mes dires : il constata que j'avais raison.
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