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Extrait :
Extrait de l'avant-propos
LE NEW YORKER est la meilleure revue au monde pour ceux qui ne savent pas lire !» Voilà ce que vous auriez pu entendre en 1925 lors du lancement du magazine car, dès le premier numéro, les fameux cartoons se sont imposés comme la véritable marque de fabrique du New Yorker. Avant de se plonger dans les reportages, portraits ou autres critiques littéraires, tout lecteur averti parcourt fébrilement le magazine à la recherche des dessins, tous aussi drôles et décalés les uns que les autres.
Certes, avant le New Yorker, le dessin de presse avait déjà été «inventé» mais il n'avait rien à voir avec ce que nous connaissons aujourd'hui. Le New Yorker a affiné le concept en imposant un dessin simple et parlant avec une seule ligne de texte, «une idée dessinée» en quelque sorte. Avec le temps, ce principe a évolué au contact des plus grands dessinateurs comme Peter Arno, Charles Addams, Robert Weber, Peter Steiner ou Jean-Jacques Sempé. Tous se sont plies à cette contrainte qui fait que chaque dessin est une scène de comédie classique concentrée en une image unique. Un monde de satire sociale et d'ironie dans un petit rectangle de quelques centimètres.
Robert Mankoff, l'éditeur actuel des dessins du magazine et le garant de cette orthodoxie, va même plus loin : «Ce n'est pas le trait, c'est l'idée qui fait un grand dessin d'humour. Souvent, il y a très peu de différence visuelle entre un dessin qui fonctionne et un autre qui ne fonctionne pas. La différence est conceptuelle - et c'est une très grande différence.» Je vous dis tout cela pour essayer de vous expliquer ma passion pour ces dessins. Depuis toujours, je ne cesse de m'en nourrir, mais comme je ne trouvais guère d'amis pour partager mon obsession - le New Yorker ne compte que 800 abonnés en France - j'ai décidé d'en faire profiter le plus grand nombre en les publiant en français.
Présentation de l'éditeur :
LE NEW YORKER est la meilleure revue au monde pour ceux qui ne savent pas lire !» Voilà ce que vous auriez pu entendre en 1925 lors du lancement du magazine car, dès le premier numéro, les fameux cartoons se sont imposés comme la véritable marque de fabrique du New Yorker. Avant de se plonger dans les reportages, portraits ou autres critiques littéraires, tout lecteur averti parcourt fébrilement le magazine à la recherche des dessins, tous aussi drôles et décalés les uns que les autres.
Certes, avant le New Yorker, le dessin de presse avait déjà été «inventé» mais il n'avait rien à voir avec ce que nous connaissons aujourd'hui. Le New Yorker a affiné le concept en imposant un dessin simple et parlant avec une seule ligne de texte, «une idée dessinée» en quelque sorte. Avec le temps, ce principe a évolué au contact des plus grands dessinateurs comme Peter Arno, Charles Addams, Robert Weber, Peter Steiner ou Jean-Jacques Sempé. Tous se sont plies à cette contrainte qui fait que chaque dessin est une scène de comédie classique concentrée en une image unique. Un monde de satire sociale et d'ironie dans un petit rectangle de quelques centimètres.
Robert Mankoff, l'éditeur actuel des dessins du magazine et le garant de cette orthodoxie, va même plus loin : «Ce n'est pas le trait, c'est l'idée qui fait un grand dessin d'humour. Souvent, il y a très peu de différence visuelle entre un dessin qui fonctionne et un autre qui ne fonctionne pas. La différence est conceptuelle - et c'est une très grande différence.» Je vous dis tout cela pour essayer de vous expliquer ma passion pour ces dessins. Depuis toujours, je ne cesse de m'en nourrir, mais comme je ne trouvais guère d'amis pour partager mon obsession - le New Yorker ne compte que 800 abonnés en France - j'ai décidé d'en faire profiter le plus grand nombre en les publiant en français.
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Depuis 1925, le New Yorker est «La» référence du dessin d'humour. Le trait léger, décalé, parfois ravageur, de ses dessinateurs est célèbre dans le monde entier. Jean-Loup Chiflet, pour qui «le nonsense a donné un sens à sa vie», était le mieux placé pour sélectionner et commenter ces chefs-d'oeuvre qui raviront tous les amoureux des livres.
Qu'y a-t-il de plus délicieux que de rire de soi-même ?
Depuis 1925, le New Yorker est «La» référence du dessin d'humour. Le trait léger, décalé, parfois ravageur, de ses dessinateurs est célèbre dans le monde entier. Jean-Loup Chiflet, pour qui «le nonsense a donné un sens à sa vie», était le mieux placé pour sélectionner et commenter ces chefs-d'oeuvre qui raviront tous les amoureux des livres.
Qu'y a-t-il de plus délicieux que de rire de soi-même ?
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- ÉditeurLes Arènes
- Date d'édition2009
- ISBN 10 2352040973
- ISBN 13 9782352040972
- ReliureRelié
- Nombre de pages189
- Evaluation vendeur
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The New-Yorker : l'humour des livres
Edité par
ARENES
(2009)
ISBN 10 : 2352040973
ISBN 13 : 9782352040972
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