Articles liés à Confessions du n°2 de l'OAS
L'édition de cet ISBN n'est malheureusement plus disponible.
Afficher les exemplaires de cette édition ISBN
193pages. 22x15x2cm. Broché.
Les informations fournies dans la section « Synopsis » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
Extrait :
L'Algérie, mon pays, ma patrie
La politique vous a happé très tôt. A quelle époque remontent vos premiers souvenirs ?
À l'étude de l'histoire de France dans ma prime jeunesse. En particulier aux commentaires désolés que me faisait ma grand-mère maternelle, Thomasine Palmieri, de l'exécution de Louis XVI. Elle était monarchiste et maurrassienne. C'est elle qui m'a élevé et m'a formé. Elle m'a profondément influencé. Un jour je l'ai vue pleurer en écoutant Mussolini à la radio.
Puis la guerre a éclaté. J'avais 9 ans en 1942 lorsque les Anglo-Américains ont débarqué à Alger. Un événement, vous vous en doutez ! À la table familiale, on était très opposé au général de Gaulle à cause de son hostilité à Vichy et au maréchal Pétain. En même temps, ma famille, très patriote, était profondément antigermanique. Je revois mes grands-parents les larmes aux yeux le jour de l'armistice. Le frère unique de ma grand-mère s'était engagé très jeune en 1914 et il avait été tué. Tout cela a fait que j'ai assisté avec satisfaction et une grande excitation au débarquement allié en Afrique du Nord. Un soir, un oncle nous avait avertis que quelque chose d'anormal se passait. J'ai été me coucher. Quelques heures après, j'ai été réveillé par un bruit épouvantable d'artillerie. Tous les canons du Fort d'Orléans et des autres points fortifiés de la côte algéroise avaient ouvert le feu en direction des navires anglo-américains.
Où viviez-vous à Alger ?
Nous habitions une grande villa près de la faculté. C'est là où je suis né le 30 juillet 1933, au 10, rue de la Pensée. La maison abritait l'appartement de mes grands-parents où j'étais installé, un autre était occupé par mon père, ma mère et ma soeur cadette, Virginie. Dans la villa vivaient aussi la soeur de ma grand-mère et son mari. La maison était vaste, nous avions même des locataires au rez-de-chaussée. Mes grands-parents vivaient de leurs allocations de retraite et de la location d'autres maisons qui leur appartenaient dans le quartier.
J'ai grandi là au milieu des miens. Nous avions un jardin que mon grand-père entretenait avec soin. Je revois encore ses grandes voûtes de glycines, les oeillets, les rosiers... Le printemps venu, ils embaumaient. Mon grand-père s'occupait avec la même application de la basse-cour attenante au jardin. Il faisait aussi pousser des légumes, des fruits. Pendant la guerre, nous avons pu vivre en quasi-autarcie.
Franchie l'enceinte de la maison familiale, quel univers est le vôtre, dans quel quartier grandissez-vous ?
Le centre d'Alger où nous habitons est un quartier mixte où les Arabes côtoient les Européens. Les deux communautés vivent en bonne intelligence, même si surgissent de temps à autre des petits litiges qui s'apaisent vite.
Revue de presse :
La politique vous a happé très tôt. A quelle époque remontent vos premiers souvenirs ?
À l'étude de l'histoire de France dans ma prime jeunesse. En particulier aux commentaires désolés que me faisait ma grand-mère maternelle, Thomasine Palmieri, de l'exécution de Louis XVI. Elle était monarchiste et maurrassienne. C'est elle qui m'a élevé et m'a formé. Elle m'a profondément influencé. Un jour je l'ai vue pleurer en écoutant Mussolini à la radio.
Puis la guerre a éclaté. J'avais 9 ans en 1942 lorsque les Anglo-Américains ont débarqué à Alger. Un événement, vous vous en doutez ! À la table familiale, on était très opposé au général de Gaulle à cause de son hostilité à Vichy et au maréchal Pétain. En même temps, ma famille, très patriote, était profondément antigermanique. Je revois mes grands-parents les larmes aux yeux le jour de l'armistice. Le frère unique de ma grand-mère s'était engagé très jeune en 1914 et il avait été tué. Tout cela a fait que j'ai assisté avec satisfaction et une grande excitation au débarquement allié en Afrique du Nord. Un soir, un oncle nous avait avertis que quelque chose d'anormal se passait. J'ai été me coucher. Quelques heures après, j'ai été réveillé par un bruit épouvantable d'artillerie. Tous les canons du Fort d'Orléans et des autres points fortifiés de la côte algéroise avaient ouvert le feu en direction des navires anglo-américains.
Où viviez-vous à Alger ?
Nous habitions une grande villa près de la faculté. C'est là où je suis né le 30 juillet 1933, au 10, rue de la Pensée. La maison abritait l'appartement de mes grands-parents où j'étais installé, un autre était occupé par mon père, ma mère et ma soeur cadette, Virginie. Dans la villa vivaient aussi la soeur de ma grand-mère et son mari. La maison était vaste, nous avions même des locataires au rez-de-chaussée. Mes grands-parents vivaient de leurs allocations de retraite et de la location d'autres maisons qui leur appartenaient dans le quartier.
J'ai grandi là au milieu des miens. Nous avions un jardin que mon grand-père entretenait avec soin. Je revois encore ses grandes voûtes de glycines, les oeillets, les rosiers... Le printemps venu, ils embaumaient. Mon grand-père s'occupait avec la même application de la basse-cour attenante au jardin. Il faisait aussi pousser des légumes, des fruits. Pendant la guerre, nous avons pu vivre en quasi-autarcie.
Franchie l'enceinte de la maison familiale, quel univers est le vôtre, dans quel quartier grandissez-vous ?
Le centre d'Alger où nous habitons est un quartier mixte où les Arabes côtoient les Européens. Les deux communautés vivent en bonne intelligence, même si surgissent de temps à autre des petits litiges qui s'apaisent vite.
L'apologie tranquille de la violence révolutionnaire peut surprendre, surtout à propos d'attentats aveugles qui ont parfois touché des personnes par erreur. Mais Susini n'a pas l'intention d'exprimer des regrets. Son témoignage vaut pour ceux qui entendent mieux comprendre, de l'intérieur, certains rouages de l'OAS, la division entre ceux de la métropole, notamment le groupe d'André Canal, dit le «Monocle noir», et ceux d'Algérie, le rôle du général Salan, assez coupé du terrain, que Susini qualifie de «contemplatif», les rivalités intestines au sein des partisans de l'Algérie française, notamment ceux du Front nationaliste, etc. (Jacques de Saint Victor - Le Figaro du 22 mars 2012)
Les informations fournies dans la section « A propos du livre » peuvent faire référence à une autre édition de ce titre.
- ÉditeurLes Arènes
- Date d'édition2012
- ISBN 10 2352041880
- ISBN 13 9782352041887
- ReliureBroché
- Nombre de pages184
Acheter neuf
En savoir plus sur cette édition
EUR 20
Frais de port :
Gratuit
Vers Etats-Unis
Meilleurs résultats de recherche sur AbeBooks
Image fournie par le vendeur
Confessions du nà °2 de l'OAS (French Edition) [FRENCH LANGUAGE - Soft Cover ]
Edité par
n/a
(2012)
ISBN 10 : 2352041880
ISBN 13 : 9782352041887
Neuf
Soft Cover
Quantité disponible : 1
Vendeur :
Evaluation vendeur
Description du livre Soft Cover. Etat : new. N° de réf. du vendeur 9782352041887
Acheter neuf
EUR 20
Autre devise
Image d'archives
Confessions du n°2 de l'OAS
Edité par
ARENES
(2012)
ISBN 10 : 2352041880
ISBN 13 : 9782352041887
Neuf
Couverture souple
Quantité disponible : 4
Vendeur :
Evaluation vendeur
Description du livre Etat : Neuf. N° de réf. du vendeur 9782352041887
Acheter neuf
EUR 17,50
Autre devise