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Extrait :
FRANÇOIS SERGENT. MON MARI
J'ai connu François Sergent en 1946, à La Rochelle, alors qu'il était skipper de Y Albatros, une goélette canadienne d'une douzaine de mètres, abandonnée à la déclaration de guerre dans le bassin d'Arcachon, et qu'il avait ramenée à La Rochelle pour la convoyer avec deux amis en Méditerranée, en contournant l'Espagne. La coque et le gréement étaient en assez bon état, mais, le calfatage s'étant désintégré, elle «faisait de l'eau comme un sac». Aussi l'administration maritime leur avait interdit de partir et le bateau fut envoyé à Cannes par chemin de fer. De mon côté, j'avais tiré mes premiers bords sur des Canetons, avec des camarades de la Société des Régates rochelaises, et je ne sais à la suite de quel concours de circonstances je me suis trouvée embarquée sur l'Albatros pour une croisière... jusqu'à l'île d'Aix. Ce fut la première des très nombreuses navigations que nous devions faire ensemble, en croisière ou en course.
À cette époque, il venait de dessiner avec Jean-Jacques Herbulot le Grondin, qui l'a fait connaître. Auparavant, il avait fait paraître aux Editions Susse deux petits livres très complets, qui eurent du succès en leur temps.
Dans Construction de canoës et kayaks (1945), plans de 1944 à l'appui, il donnait tous les conseils nécessaires pour construire soi-même au choix : une périssoire de 4,25 m ; un canoë à fond plat de 4,75 m ; un canoë canadien entoilé de 4,70 m ; un kayak rigide de 4,25 m ; un kayak pliant de 4,25 m. Pour le canoë de 4,70 m, deux plans de voilure étaient proposés : l'un avec une voile latine pour la croisière, l'autre avec une voile au tiers ayant une bande de ris pour le sport et la croisière. Dans les années d'après-guerre, il dessina pour le Canoë Club de France, dont il était un membre actif, un canoë tout bois de 4,90 m à dérive centrale, avec deux gréements possibles : un marconi de 6,70 m2 et un houari de 6,50 m2, donnant tous deux de bons résultats.
Présentation de l'éditeur :
J'ai connu François Sergent en 1946, à La Rochelle, alors qu'il était skipper de Y Albatros, une goélette canadienne d'une douzaine de mètres, abandonnée à la déclaration de guerre dans le bassin d'Arcachon, et qu'il avait ramenée à La Rochelle pour la convoyer avec deux amis en Méditerranée, en contournant l'Espagne. La coque et le gréement étaient en assez bon état, mais, le calfatage s'étant désintégré, elle «faisait de l'eau comme un sac». Aussi l'administration maritime leur avait interdit de partir et le bateau fut envoyé à Cannes par chemin de fer. De mon côté, j'avais tiré mes premiers bords sur des Canetons, avec des camarades de la Société des Régates rochelaises, et je ne sais à la suite de quel concours de circonstances je me suis trouvée embarquée sur l'Albatros pour une croisière... jusqu'à l'île d'Aix. Ce fut la première des très nombreuses navigations que nous devions faire ensemble, en croisière ou en course.
À cette époque, il venait de dessiner avec Jean-Jacques Herbulot le Grondin, qui l'a fait connaître. Auparavant, il avait fait paraître aux Editions Susse deux petits livres très complets, qui eurent du succès en leur temps.
Dans Construction de canoës et kayaks (1945), plans de 1944 à l'appui, il donnait tous les conseils nécessaires pour construire soi-même au choix : une périssoire de 4,25 m ; un canoë à fond plat de 4,75 m ; un canoë canadien entoilé de 4,70 m ; un kayak rigide de 4,25 m ; un kayak pliant de 4,25 m. Pour le canoë de 4,70 m, deux plans de voilure étaient proposés : l'un avec une voile latine pour la croisière, l'autre avec une voile au tiers ayant une bande de ris pour le sport et la croisière. Dans les années d'après-guerre, il dessina pour le Canoë Club de France, dont il était un membre actif, un canoë tout bois de 4,90 m à dérive centrale, avec deux gréements possibles : un marconi de 6,70 m2 et un houari de 6,50 m2, donnant tous deux de bons résultats.
Avec Eugène Cornu et Maurice Amiet, François Sergent a été l'un des pionniers de la « démocratisation » de la plaisance au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Très éclectique, cet architecte naval a beaucoup donné au yachting léger (Caneton à restriction, Nordet, etc.). Il a dessiné et construit des pêche-promenade comme le célèbre Loctudy, ou le Logoden, des croiseurs côtiers tel le Pirate, rival du Corsaire, des croiseurs moyens à l'instar du Daïmio, des séries de voiliers de haute mer comme le Narval ; et puis il a aussi posé sa marque sur de nombreux bateaux construits à l'unité, grands croiseurs, croiseurs rapides, course-croisière (L'Oiseau Bleu, Thétis, Loubine, Eloise I et II), permettant aux Français de rivaliser avec les Anglo-Saxons dans les courses de haute mer comme le RORC. « Rendre beau ce qui est nécessairement utile c'est cela l'architecture » : une maxime que François Sergent tenait en évidence sur son bureau.
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- ÉditeurChasse-Marée
- Date d'édition2006
- ISBN 10 235357002X
- ISBN 13 9782353570027
- ReliureBroché
- Nombre de pages205
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état : Comme neufParis 2006. 1 Volume/1. -- Comme... En savoir plus sur cette édition
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François Sergent , Architecte naval
Edité par
Chasse-Marée
ISBN 10 : 235357002X
ISBN 13 : 9782353570027
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Description du livre Couverture souple. Etat : Comme neuf. Edition originale. Paris 2006. 1 Volume/1. -- Comme Neuf -- Broché cousu. Couverture illustrée , à rabats. Format in-4°( 27 x 21,5 cm )( 928 gr ). ------- 205 pages très illustrées. ************************** Présentation de l'éditeur : "" Avec Eugène Cornu et Maurice Amiet, François Sergent a été l'un des pionniers de la « démocratisation » de la plaisance au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Très éclectique, cet architecte naval a beaucoup donné au yachting léger (Caneton à restriction, Nordet, etc.). Il a dessiné et construit des pêche-promenade comme le célèbre Loctudy, ou le Logoden, des croiseurs côtiers tel le Pirate, rival du Corsaire, des croiseurs moyens à l'instar du Daïmio, des séries de voiliers de haute mer comme le Narval ; et puis il a aussi posé sa marque sur de nombreux bateaux construits à l'unité, grands croiseurs, croiseurs rapides, course-croisière (L'Oiseau Bleu, Thétis, Loubine, Eloise I et II), permettant aux Français de rivaliser avec les Anglo-Saxons dans les courses de haute mer comme le RORC. « Rendre beau ce qui est nécessairement utile c'est cela l'architecture » : une maxime que François Sergent tenait en évidence sur son bureau."" ************************* ref att & ref 609 & réf 403. N° de réf. du vendeur 500212422
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