Albert Robida (1848 - 1926) a été l'un des grands illustrateurs Français de la fin du XIXe et du début XXe. «A une verve caprisieuse, à une fantaisie singulière, à une fécondité telle qu'on a peine à le suivre, il joint l'expression graphique la plus curieusement bizarre et qu'on ne saurait comment décrire. Figurez-vous un de ces petits feux d'artifices japonais qu'on allume dans une chambre et qui partent en mille étincelles. Le dessin de Robida, c'est cela. Il éclate de tous côtés en gerbes, en traînées, en virgules, en points d'exclamation. C'est un dessin-fusée, pyrotechnique, fantastique, scientifique, féérique, drolatique, historique, rétrospectif et archéologique, prospectif et divinatoire, gaulois, rabelaisien, parisien, fantaisiste et féministe (Béraldi). Pendant près d'un demi-siècle, de La Tour enchantée (1880) aux Mésaventures de Jean-Paul Choppart (1926), Albert Robida a consacré à l'enfance et à la jeunesse une part importante de ses talents de dessinateur et d'écrivain : soixante et onze titres écrits et/ou illustrés, soit près d'un tiers de sa production, sans compter les magazines auxquels il a donné couvertures et dessins. Fabliaux & contes du Moyen-Age : « De tant de bons contes que nous a légués le passé, un petit nombre seulement est resté dans le répertoire courant. Et par exemple, ceux qu'ont recueillis Perrault, Mme d'Aulnoy, Mme de Beaumont, quelques fragments aussi du Roman de Renart que je vous servirai quelque jour. D'autres auraient mérité de rester populaires qui ne sont plus connus que des érudits ou des liseurs de profession. Tels l'histoire de Griselidis et celle d'Aucassin et Nicolette que tu trouveras tout a l'heure.
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